INSOLITE – Une jeune fille est tombée enceinte alors qu’elle n’avait pas de vagin. Cette histoire incroyable est pourtant bien vraie et il y a d’ailleurs une explication scientifique à ce « miracle »…
L’histoire est incroyable mais pourtant bien vraie : il s’agit d’un cas clinique publié en 1988 dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology.
Une jeune fille vivant au Lesotho a mis un enfant au monde alors qu’elle n’avait pas de vagin. Atteinte d’un syndrome nommé « aplasie vaginale distale », (un défaut de développement de l’appareil génital), elle ne pouvait donc pas avoir de relations sexuelles par les voies classiques. La jeune fille n’avait jamais eu ses règles et était bien consciente de sa malformation.
Elle accouche d’un petit garçon…
Alors qu’elle est âgée de 15 ans, l’adolescente est admise dans un hôpital pour une blessure au ventre à l’arme blanche, après avoir été prise à partie dans une rixe entre son compagnon et son ex-petit-ami dans un bar (l’ex les aurait surpris en pleine fellation, d’où sa colère). Elle est alors opérée pour des lésions mineures et l’estomac perforé.
Neuf mois plus tard (278 jours plus tard exactement), elle est à nouveau admise à l’hôpital du district de Mafeteng pour de fortes douleurs au ventre : il s’avère qu’elle est enceinte. Depuis quelques mois, elle a bien noté que son ventre s’arrondissait mais avait écarté toute idée qu’elle pouvait être enceinte. Les médecins ne peuvent que constater l’anomalie et la prennent en charge. Elle accouche sous césarienne d’un petit garçon de 2,8 kilos.
…Mais ce n’est pas un miracle
Le bébé a donc été conçu et est né sans qu’il n’y ait eu de pénétration vaginale, mais il ne s’agit pas là d’un miracle et il y a même une explication scientifique à cette drôle d’histoire.
Il s’avère que juste avant la bagarre, la jeune fille faisait une fellation à son compagnon. Le sperme avalé est passé de son estomac, perforé, à la cavité abdominale, avant d’atteindre l’un de ses ovaires. Un cheminement à peine croyable, que vient confirmer cette constatation faite par le praticien, qui a vu le bébé 2 ans et demi après sa naissance : la ressemblance entre le fils et son père ne laisserait planer aucun doute…