Une femme de 36 ans amputée des quatre membres après un IVG en 2011 a porté plainte contre la maternité du CHU de Bordeaux.
Une information judiciaire a été ouverte au tribunal de grande instance (TGI) de Bordeaux pour une femme de 36 ans qui a été amputée des quatre membres après avoir contracté une septicémie à la suite d’une interruption volontaire de grossesse (IVG).
Un retard dans l’administration des antibiotiques ?
Les faits remontent à 2011 : à l’époque, cette commerçante bordelaise était enceinte et, étant déjà mère de trois enfants, elle décide en accord avec son mari d’avorter. L’intervention s’était a priori plutôt bien passée et la patiente était ensuite retournée à son domicile.
Mais le lendemain, son état à commencé à se dégrader : elle souffre de fortes fièvres et de douleurs et décide donc de retourner à l’hôpital, où l’interne de garde décide de la renvoyer à son domicile une fois des prélèvements pratiqués.
Elle a perdu ses deux pieds, un avant-bras et une main
Mais après avoir examiné les prélèvements, le médecin de garde diagnostique une septicémie et ordonne le retour de cette femme à la maternité. Quelques heures passent avant que la patiente reçoive les antibiotiques qui lui avaient été prescrit plus tôt, et c’est ce que dénoncent les plaignants. Car suite à ce retard dans l’administration des médicaments, la jeune femme a perdu ses deux pieds, un avant-bras et une main.
Des expertises sont en cours dans le cadre de l’information judiciaire.