Le Président de la République a abordé des sujets cruciaux pour les agriculteurs, tels que la sécheresse ou les coûts des denrées alimentaires, mais également la réforme des retraites et le conflit en Ukraine. Il s’est penché sur l’importance de ces questions pour les agriculteurs et a démontré sa volonté de trouver des solutions pour leur bien-être. Il a également souligné l’importance de la sécheresse et de la hausse des prix des aliments pour l’économie et la santé des agriculteurs, et a promis de prendre des mesures pour les aider à affronter ces difficultés. En outre, le chef de l’Etat a abordé la guerre en Ukraine et la réforme des retraites, qui sont des questions importantes pour le pays. Il a souligné l’importance de la paix et de la stabilité en Ukraine et a promis de trouver des solutions pour mettre fin à la guerre et à la crise politique. Il a également promis de mettre en place une réforme des retraites qui soit juste et équitable pour tous les citoyens.
Le Salon de l’agriculture a ouvert ses portes samedi 25 février à Paris. Cette année marque le retour d’une tradition bien ancrée : la visite marathon du président de la République. En 2021, le salon avait été annulé à cause de la pandémie de Covid-19 et, l’année suivante, l’invasion de l’Ukraine avait contraint Emmanuel Macron à écourter son passage. Cette fois, le chef de l’Etat devrait s’attarder plus longuement à la rencontre des agriculteurs, à l’image de son passage de près de treize heures en 2020. Dès les premières heures du salon, il s’est exprimé sur de nombreux sujets devant les caméras. Voici un résumé de ses principales déclarations.
Un appel à la grande distribution sur les prix
L’inflation a été abordée samedi matin lors des discussions. Les prix des produits alimentaires sont susceptibles de connaître une hausse considérable en mars, à l’issue des négociations tarifaires annuelles entre les distributeurs et les producteurs. A quelques jours de l’échéance, Emmanuel Macron a pris position : « Ceux qui doivent réduire leurs marges, ce sont les distributeurs », a-t-il affirmé à l’issue d’un échange avec des éleveurs.
L’inflation a aussi été abordée lors d’une table ronde avec des professionnels de la pêche, première étape de sa visite : selon le secrétaire d’Etat à la Mer, Hervé Berville, Emmanuel Macron a annoncé qu’une aide sur les carburants utilisés par les pécheurs serait prolongée jusqu’à octobre.
La promesse d’un « plan de sobriété » sur l’eau contre la sécheresse
Le président de la République a reconnu que « on sera confronté comme on était l’été dernier à des problèmes de raréfaction » de l’eau, alors que la France connaît une sécheresse hivernale record. « Plutôt que de s’organiser sous la contrainte au dernier moment avec des conflits d’usage, on doit planifier tout ça », a-t-il poursuivi, énumérant plusieurs domaines d’action : « mieux récolter l’eau de pluie », « avoir moins de fuites dans les réseaux d’eau » et « mieux répartir l’utilisation de l’eau potable selon les usagers », notamment en « continuant de produire et d’investir sur des rétentions collinaires ».
Appliquant à la question de l’eau son désormais familier constat d’une « fin de l’abondance », le chef de l’Etat a appelé les Français à modérer leur utilisation de l’eau et à aller « vers des comportements de sobriété dans nos pratiques ». Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a déclaré mercredi sur 42mag.fr qu’il pourrait y avoir des restrictions dès le mois de mars, en lien avec les préfets, pour limiter notamment le remplissage des piscines.
Un rappel de ses réserves sur l’accord commercial avec le Mercosur
Conclu en 2019, mais jamais ratifié, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays sud-américains du Mercosur fait planer la menace d’une nouvelle concurrence qui inquiète certains éleveurs. Emmanuel Macron a fait écho à ces préoccupations samedi : « Un accord avec les pays du continent latino-américain n’est pas possible s’ils ne respectent pas comme nous les accords de Paris [sur le climat] et s’ils ne respectent pas les mêmes contraintes environnementales et sanitaires qu’on impose à nos producteurs »