Les professionnels de l’automobile sont actuellement sous le feu des projecteurs de la lutte contre la fraude. Sur les 2 200 commerces examinés, plus des deux tiers ont été dénoncés. Est-ce le résultat d’une négligence ou d’une entourloupe intentionnelle ? C’est ce que les autorités sont en train d’enquêter. Les vendeurs de véhicules sont dans le collimateur de la répression des fraudes et cela a donné lieu à des contrôles rigoureux. Les résultats de ces contrôles sont sans appel : plus des deux tiers des établissements inspectés ont été reconnus coupables de manquements à la législation. Les autorités cherchent maintenant à savoir si ces infractions sont le résultat d’une négligence ou d’un acte délibéré.
Acheter une voiture peut être une décision compliquée, car les options sont nombreuses. Certains préfèrent se tourner vers les concessionnaires plutôt que vers des offres trouvées sur internet, par sécurité. Néanmoins, une étude menée par la Répression des Fraudes démontre que ces établissements ne sont pas si fiables. En effet, 1 600 avertissements et 320 procès-verbaux ont été dressés, pour des manquements tels que des frais facturés alors qu’ils sont facultatifs, ou des véhicules présentés comme neufs alors qu’ils ont déjà roulé, des compteurs kilométriques minorés ou encore des voitures accidentées sans que le client n’en soit averti. Selon un spécialiste, ces problèmes sont dus à la compétence de certains vendeurs.
Afin de s’assurer de faire un achat satisfaisant, il est conseillé de bien se renseigner avant de signer chez un concessionnaire. Dans le cas où un problème surviendrait, il est possible de le signaler sur le site SignalConso du Ministère de l’Économie.