Ce mercredi, un jugement sera rendu par un tribunal. La semaine dernière, Gap France a annoncé qu’elle se voyait « obligée de suspendre provisoirement les commandes en ligne ». Cette information a été communiquée à la suite d’une décision prise par la marque suite à la situation sanitaire actuelle et à ses conséquences. Ce faisant, Gap France a déclaré que cette mesure visait à protéger ses collaborateurs et à garantir le respect des règles sanitaires et des mesures de distanciation sociale.
Une enseigne de prêt-à-porter en difficulté : le parquet du tribunal de commerce de Grenoble a requis lundi 27 février le placement en redressement judiciaire des 20 magasins franchisés de l’enseigne Gap France. Une décision du tribunal est attendue mercredi et le régime de garantie des salaires (l’AGS) assurera le paiement des salaires.
La semaine dernière, Gap France a annoncé être contraint de suspendre temporairement ses activités de vente en ligne. En outre, le magasin parisien de l’enseigne situé avenue des Ternes dans le 17e arrondissement de Paris fermera d’ici fin mars. Les élus du personnel de cette enseigne de prêt-à-porter ont invoqué leur droit d’alerte fin janvier afin d’obtenir des informations sur la situation de leur entreprise, rachetée en 2021 pour un euro par le groupe HPB (Hermione, People & Brands) qui compte la revendre à Go Sport.
Le réseau de magasins Gap en France est la propriété de l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon. Ce dernier possède également Camaïeu, liquidée en septembre et laissant près de 2 600 salariés sur le carreau, ainsi que la marque Go Sport, placée en redressement judiciaire début février.