Les opposants à la chasse et ceux qui ont peur ne nous comprennent pas, dit-il, mais avertit que les gens ne doivent pas trop décourager la chasse car l’environnement en souffrira s’il n’y a pas assez de chasseurs.
Le président de la Fédération nationale des chasseurs de France a déclaré que les personnes qui ont peur de la chasse « ne nous comprennent pas » et que si la chasse pouvait leur être expliquée, elles ne s’y opposeraient plus.
Dans une nouvelle interview, Willy Schraen de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a déclaré que les chasseurs « n’auraient pas besoin de se défendre » si les gens comprenaient vraiment ce qu’ils faisaient.
« Nous nous sommes cachés en pensant que les gens nous laisseraient tranquilles mais avec [current] l’opinion publique, l’écart s’est creusé [between hunters and non-hunters].”
M. Schraen, en poste depuis 2016, achève actuellement son tour de France annuel, qui vise en partie à améliorer l’opinion générale sur la chasse. Il dit qu’en France, il regrette que les gens ne reconnaissent pas ce qu’il appelle la vraie valeur des chasseurs, notamment lorsqu’il s’agit de réguler les populations d’animaux sauvages, comme le sanglier.
Il a comparé le pays à l’Espagne. Là, il a dit : « Quand les chasseurs arrivent pour chasser, ils ne sont pas crachés ou criés, mais applaudis. Les gars viennent régler un problème.
M. Schraen a également déclaré que le public en France oublie que les chasseurs sont des amoureux de la nature. Il a dit que la société moderne « utilise et abuse de la nature en raison de notre présence permanente ».
Il a dit que les chasseurs doivent « mieux expliquer [and] travailler sur la coexistence et les espaces partagés avec les non-chasseurs… Mais il faut faire attention à ne pas aller trop loin et décourager les chasseurs », a-t-il dit. « Nous finirons par ne plus avoir assez de chasseurs et cela causera des problèmes avec la politique environnementale et la biodiversité. »
Opposition importante
La chasse est devenue plus controversée ces derniers mois après qu’un certain nombre de décès et de quasi-accidents dus à des balles errantes ont fait la une des journaux (bien que le nombre d’accidents et de décès ait en fait diminué au cours des 20 dernières années).
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Il est particulièrement ciblé par les militants du bien-être animal et végétaliens. Le niveau élevé d’opposition a vu un nombre croissant de contestations des pratiques de chasse devant les tribunaux, de pétitions, de lettres ouvertes et d’enquêtes sur la chasse ces dernières années.
Plusieurs militants de premier plan comme les journalistes Aymeric Caron et Hugo Clément ont également rejoint les rangs des opposants.
Pierre de Boisguilbert, spécialiste des relations entre humains et animaux, a déclaré au Figaro que le mouvement d’opposition avait commencé dans des pays anglo-saxons comme l’Angleterre et les États-Unis, et s’était renforcé contre les pratiques de chasse occidentales, en particulier celles utilisant des chiens.
Certains opposants sont plus militants et associent la chasse à la consommation de viande et à la prétendue destruction de la nature, tandis que d’autres sont simplement des ruraux qui se sentent menacés par la présence (et le bruit) des chasseurs dans leurs zones de randonnée locales.
Mesures de sécurité?
En partie en réponse au mouvement, au début du mois de janvier de cette année, le gouvernement – à savoir la jeune ministre de la biodiversité Bérangère Couillard – a présenté un plan de 14 mesures visant à réduire les accidents de chasse. Les propositions, qui pourraient entrer en vigueur en octobre, comprennent des appels à mieux délimiter les zones de chasse et à imposer des limites plus strictes aux heures de chasse.
Ils appellent également à une plus grande application des règles de sécurité existantes, notamment en limitant le tir à 30 degrés de chaque côté de la vue du chasseur et en portant en tout temps des gilets de sécurité jaunes à haute visibilité. La consommation de drogues et d’alcool pendant la chasse a également été formellement interdite.
Les chasseurs devraient également avoir une meilleure formation sur les procédures de sécurité avant de se rendre à un tournage.
Mais alors que certains militants anti-chasse avaient appelé à des journées sans chasse et à aucun tournage le dimanche, celles-ci n’ont pas été maintenues.
Opposition continue
L’Alliance des sports et loisirs de nature (ASLN) a salué les mesures. L’alliance regroupe la fédération équestre la Fédération française d’équitation (FFE), le groupement de montagne et d’escalade la montagne et de l’escalade (FFME) et les fédérations de pêche et de chasse (FNP et FNC).
L’ASNL a salué cette décision comme « la première étape constructive vers une cohabitation intelligente entre les utilisateurs de la nature ».
Cependant, d’autres militants restent opposés.
Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), et la militante du bien-être animal Brigitte Bardot, ont dénoncé ce qu’ils ont qualifié de « mesures ridicules et inutiles » et dit qu’elles montraient « un mépris inacceptable pour les années 80″. % de Français qui attendent un cessez-le-feu ».
Plus de 980 000 chasseurs
En France, les derniers chiffres de 2022 montrent qu’il y avait 981 000 chasseurs dans le pays, avec une moyenne d’âge de 55 ans. Cela marque une baisse significative au cours des 50 dernières années ; en 1975, il y avait environ 2,2 millions de chasseurs. Cependant, la FFC précise que de plus en plus de jeunes, notamment des femmes, passent leur permis et découvrent l’activité.