« 13h15 le dimanche » se focalise sur une affaire qui a été particulièrement médiatisée par la justice française : celle d’Omar Raddad. En 1994, il a été reconnu coupable du meurtre de Ghislaine Marchal et condamné à 18 années de réclusion criminelle. Toutefois, en 1996, Jacques Chirac a décidé de le gracier, bien que sans l’innocenter.
Le magazine « 13h15 le dimanche » (Facebook, Twitter, #13h15) revient sur l’une des affaires criminelles françaises les plus mystérieuses et controversées. Une série de quatre épisodes signée Anne-Sophie Martin et Oktay Sengul, qui contient des entretiens avec des témoins-clés, des experts qui ont récemment travaillé sur la révision de l’enquête, des membres de la famille de la victime, ou encore avec ceux qui ont mené une contre-enquête.
Le combat pour l’innocence
Trente ans de combat pour l’innocence mené par Omar Raddad et ses avocats. Trente ans pour la « fabrication d’un innocent » aux yeux des proches de Ghislaine Marchal. Trente ans de doutes, de rebondissements et de fausses pistes. Trente ans de batailles d’experts en écriture ou en génétique. Avec son avocat Jacques Vergès à ses côtés, la bataille juridique a commencé pour Omar Raddad. Durant le procès, des portes sur lesquelles figurent les inscriptions « Omar m’a tuer » et « Omar m’a t » sont amenées dans la salle d’audience. Malgré une intervention où il clame une énième fois son innocence, le verdict est sans appel pour le Marocain, reconnu coupable et condamné à 18 ans de réclusion criminelle en 1994. Après avoir été gracié par Jacques Chirac en 1996, Omar Raddad est libéré en 1998. Un premier pas dans sa lutte pour prouver son innocence. En 2013, Jacques Vergès est décédé, mais le combat pour l’innocence continue. Quatre nouveaux ADN sont retrouvés sur les portes, mais la justice de Nice refuse de les faire analyser.