Lundi 13 février, le Parlement israélien s’est retrouvé au centre de vifs débats. La raison de cette agitation était un projet de réforme de la justice soumis par le gouvernement d’extrême droite. Les opposants à ce projet soutiennent que cette réforme remet en question le principe de la séparation des pouvoirs, qui est au cœur de la démocratie. La proposition du gouvernement a suscité de vives tensions et des critiques acerbes de la part des députés, qui craignent que cette initiative ne soit qu’un moyen de contrôler le système judiciaire et de limiter la liberté d’expression.
Alors que la session parlementaire se poursuivait à la Knesset israélienne, des échanges vifs ont eu lieu le lundi 13 février. Un membre du parti centriste a franchi sa table et s’est mis à s’en prendre à la présidente de la commission des lois, qui était chargée du passage de la réforme de la justice. Il a été ensuite évacué par la sécurité. L’opposition a déploré ce projet qui visait à accroître le contrôle politique sur la justice.
Une mobilisation massive
Parallèlement, des milliers de personnes se sont rassemblées devant le Parlement pour exprimer leur mécontentement. Des pancartes indiquant « Sauvons la démocratie israélienne » et « Pays en faillite morale » étaient brandies. Un manifestant a déclaré « La séparation des pouvoirs, en démocratie, est essentielle, et nous ferons tout ce qui est possible pour empêcher cette réforme« . Le Premier ministre Benyamin Netanyahou est à l’origine de cette réforme, alors qu’il est lui-même impliqué dans des affaires de corruption.