Ce lundi 6 février, quatre années après l’incendie tragique de la rue Erlanger, qui a causé la mort de dix personnes et blessé des dizaines d’autres, le procès va enfin s’ouvrir. Une femme, diagnostiquée avec des troubles psychiatriques, est poursuivie et considérée comme responsable pénalement de cet évènement tragique. Cet incendie s’est produit dans un immeuble du 16ème arrondissement de la capitale française et des familles entières ont été touchées par cette catastrophe.
C’est un immeuble qui est en travaux depuis 4 ans, après une tragédie qui a fait 10 morts. Claire Mussy, qui habite au 8ème étage, est réveillée par l’alarme incendie et se réfugie sur son balcon. Elle se souvient : « J’ai tout vu : le désespoir des habitants, les cris, les appels au secours« . Le feu a pris dans un appartement sur cour, qui est accessible par un long couloir.
Responsable de ses actes
Les pompiers qui arrivent sur place sont confrontés à un défi de taille : il y a près d’une centaine de personnes à évacuer. On sait que le feu a été allumé au 2ème étage par une femme qui reprochait à son voisin – un pompier – d’être trop bruyant. Elle l’avait menacé quelques minutes plus tôt. Cette femme de 40 ans avait passé beaucoup de temps à l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne, et en était sortie seulement 5 jours avant l’incendie. Les experts ont conclu que son jugement était altéré, mais qu’elle était responsable de ses actes. Elle risque 30 ans de prison.