Jeudi 9 février, l’Assemblée a voté en faveur d’une loi qui autoriserait le retrait automatique de l’autorité parentale d’un parent qui commet des actes d’inceste ou de violence. Cette mesure pourrait aider à protéger les enfants des conséquences néfastes de l’abus et de la maltraitance. La proposition de loi, qui a été adoptée par l’Assemblée, prévoit que l’autorité parentale peut être retirée automatiquement, sans procédure judiciaire, lorsqu’un parent est reconnu coupable d’inceste ou de violence. Cette loi pourrait contribuer à réduire le nombre de cas d’abus et de maltraitance envers les enfants et à garantir leur sécurité et leur bien-être.
Les députés ont répondu d’un « non » catégorique à la question de savoir si un parent violent ou agresseur pouvait être un bon parent, le 9 février dernier. Cela pourrait mener à l’élaboration d’une loi qui prévoit le retrait automatique de l’autorité parentale d’un des parents si ce dernier est condamné pour un crime contre l’autre parent ou pour une agression sexuelle envers son enfant.
Depuis des années, les associations de protection de l’enfance réclament l’adoption d’une telle loi. Selon Martine Brousse, présidente de l’association « La Voix de l’enfant », elle permettra de protéger les enfants et de leur garantir une protection psychologique, physique et psychique. Le retrait de l’autorité parentale signifie la déchéance des droits d’un des parents. Il ne pourra plus garder son enfant ni décider de son avenir.