Renault va réduire sa part de capital de Nissan à 15%, contre 43% actuellement, afin de créer un équilibre entre les deux entreprises automobiles. Cette baisse de capital permettra à Renault et Nissan de se mettre à égalité et de travailler ensemble en partenariat. Cette mesure a pour but de permettre aux deux constructeurs automobiles de mieux collaborer et de partager leurs connaissances, leurs technologies et leurs compétences, afin de renforcer leur position sur le marché et de créer des produits plus innovants et plus performants.
Après des mois de négociations complexes, Renault et Nissan ont annoncé dans un communiqué commun leur intention de rééquilibrer leurs participations mutuelles. La part de Renault au capital de Nissan va passer à 15%, contre 43,4% actuellement. L’objectif est de mettre les deux constructeurs automobiles sur un pied d’égalité et de « maximiser la création de valeur pour l’ensemble des parties prenantes ». Chacun des deux constructeurs détiendra 15% du capital de l’autre, avec une « obligation de conservation, ainsi qu’une obligation de plafonnement de leurs participations ».
Nissan obtient un droit de vote
Nissan, qui détenait déjà 15% de Renault, obtient désormais un droit de vote sur cette participation, ce qui représente une refonte majeure des conditions de leur union. Depuis le début de leur alliance en 1999, Renault et Nissan ont connu des hauts et des bas, notamment après la chute spectaculaire de leur grand patron commun Carlos Ghosn, arrêté en 2018 au Japon et qui a fui au Liban un an plus tard. Les tensions entre les deux entreprises, liées à l’inégalité de leurs participations, sont alors devenues insupportables.