« Mercredi 22 février, un film inspiré de la jeunesse de Steven Spielberg sera projeté dans les salles de cinéma. Cette œuvre intitulée « The Fabelmans » est une magnifique histoire qui relate la naissance de la vocation de cet auteur américain. Le réalisateur a voulu partager avec le public le chemin qui l’a mené à devenir le cinéaste qu’il est aujourd’hui, et ce à travers un mélange de souvenirs et de rêves. »
On plonge dans les souvenirs d’un grand réalisateur, Steven Spielberg. Enfant, il est captivé par un accident de train survenu sur grand écran. Sa mère lui propose alors un marché : tourner lui-même le déraillement de son train et le regarder jusqu’à ce qu’il n’ait plus peur. C’est ainsi que naît sa vocation, racontée 70 ans plus tard par le cinéaste américain. Selon lui, il s’agit d’un récit très personnel et c’est la première fois qu’il rend public des choses intimes. Le titre du film est The Fabelmans.
Une histoire personnelle
Le réalisateur restitue l’intimité de sa famille, comme la séparation de ses parents, un traumatisme encore très présent. Steven Spielberg a toujours filmé des histoires de famille, mais il a attendu la disparition de ses parents pour raconter la sienne. Nicolas Schaller, journaliste cinéma à L’Obs, estime que c’est un film testament qui déborde de jeunesse et de juvénilité, d’esprit d’enfance. Aux États-Unis, bien qu’il s’agisse de son œuvre la plus intime et sincère, le film a été un échec.