Selon un article publié par le journal « Le Monde », il est apparu que la personne concernée avait omis de mentionner plus de 40 000 euros de titres de propriété dans des entreprises cotées en bourse telles que TotalEnergies, Axa, LVMH et BNP Paribas. Ces fonds, qui n’ont pas été déclarés, sont pourtant soumis à des impôts et des taxes qui auraient dû être payés.
« Il n’y avait pas de lacune dans ma déclaration. » Vendredi 17 février, en plein débat sur la réforme des retraites, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a répondu aux informations du Monde, répétées par la députée de La France insoumise Alma Dufour. Cette dernière avait mis en doute l’impartialité de la présidente en raison d’un amendement qu’elle défendait dans l’hémicycle et qui visait à taxer les superprofits des entreprises. Dans son article, le Monde affirmait que Yaël Braun-Pivet avait omis de déclarer plus de 40 000 euros d’actions dans des sociétés cotées comme TotalEnergies, Axa, LVMH ou BNP Paribas dans sa déclaration d’intérêts et d’activités. « C’est inacceptable ! », s’est exclamée Yaël Braun-Pivet au perchoir.
Les déclarations d’intérêts et d’activités des députés élus en juin dernier ont été publiées par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). On y apprend que Yaël Braun-Pivet a fait une première déclaration fin juillet, et une seconde en octobre complétée avec quelque 40 000 euros au total en actions d’Axa, LVMH ou encore TotalEnergies. Ces actions « figuraient dans la déclaration patrimoniale » de la présidente de l’Assemblée, ce qui explique qu’« il n’y a pas eu d’omission », a confirmé la HATVP à l’AFP. Dans un communiqué, la présidente de l’Assemblée a déploré « les inexactitudes contenues dans l’article » du quotidien et « les tentatives d’exploitation politique ».