Suite à l’utilisation de l’article 49.3 par la Première ministre, Élisabeth Borne, que se passera-t-il si les motions de censure sont votées ou non ? Cette décision pourrait potentiellement mettre en question son maintien à la tête du gouvernement. Cependant, plusieurs facteurs peuvent influencer cette situation et il est donc difficile de prédire l’issue de celle-ci. Néanmoins, des éléments de réponse pourraient émerger au fil des événements à venir. La position des différents partis politiques, la popularité de la Première ministre auprès du public, ainsi que les négociations avec les partenaires politiques pourraient être déterminants dans la résolution de cette crise politique. Il est donc essentiel d’analyser ces différents facteurs pour comprendre la situation actuelle et les enjeux à venir.
Élisabeth Borne avait pour ambition d’être une Première ministre qui privilégiait les compromis. Cependant, sans majorité, elle a été contrainte d’utiliser le 49.3 pour faire passer en force la réforme des retraites. Cette action a suscité plusieurs motions de censure pour faire tomber son gouvernement, notamment celle du Rassemblement National qui réclame sa démission. Un petit groupe de députés indépendants et d’Outre-mer ont également exigé sa démission en brandissant la menace d’une motion de censure rassemblant les élus de différents bords. Bertrand Pancher, président du groupe LIOT à l’Assemblée nationale, a demandé le retrait immédiat de la réforme des retraites et la démission du gouvernement. La Première ministre se trouve donc dans une position très vulnérable et son avenir politique semble incertain.