Il semblerait que quelques salles de cinéma en France aient été le théâtre de violences entre les spectateurs lors de projections du film de boxe américain. Les séances auraient ainsi mal tourné, avec des disputes et bagarres entre différentes personnes du public. Bien que les raisons exactes de ces rixes restent floues, il est possible que certaines tensions se soient accumulées entre des personnes aux opinions divergentes ou des fans de boxe rivales. Ces incidents ont évidemment créé un climat tendu et peu propice à une expérience cinématographique agréable pour les autres spectateurs présents. Les autorités sont actuellement en train d’enquêter sur ces incidents afin de déterminer les responsabilités et mettre en place des mesures de sécurité si besoin.
Plusieurs bagarres ont éclaté le 4 mars dans des cinémas à Saint-Etienne, Thionville et Charleville-Mézières lors de la projection du film de boxe « Creed III ». Selon une source proche de l’enquête, trois personnes ont été interpellées. Dans l’après-midi, une vingtaine d’individus ont voulu se battre au début de la projection dans le Mégarama de Saint-Etienne, mais la police est intervenue rapidement et il n’y a eu aucune dégradation. Cependant, des canettes et des bouteilles ont été jetées, blessant un agent de sécurité du cinéma à la tête. La bagarre a éclaté devant 300 personnes dans la salle. Une vingtaine de contrôles d’identité ont été effectués par la police, mais personne n’a été interpellé. Le gérant de la salle n’a pas souhaité déposer plainte.
À Thionville en milieu de soirée, les policiers ont demandé à 500 personnes d’évacuer la salle du Kinépolis où était projeté le film à cause d’une bagarre géante. Une personne a été placée en garde à vue. Le procureur de Thionville précise de son côté que les altercations ont eu lieu en marge de la projection du film et non dans la salle. Une personne mineure qui a été interpellée est désormais libérée. Il n’y a pas eu de dépôt de plainte.
En fin de soirée, une centaine de personnes ont également dû être évacuées du Mépropolis à Charleville-Mézières pendant la projection du film, à cause d’une bagarre impliquant une cinquantaine d’individus dans la salle. Les policiers ont eu recours à plusieurs grenades lacrymogènes pour tenter de les disperser. Il n’y a eu ni blessé ni dégradation. Deux personnes ont été placées en garde à vue.
D’autres bagarres ont également éclaté dans plusieurs cinémas parisiens depuis le 1er mars et des vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux, devenant ainsi des « challenges » à relever. En Haute-Savoie, Philippe Baud, gérant de Cinémonde, a décidé d’arrêter depuis samedi les projections du film « Creed III » au cinéma « Studio 6″ situé dans la commune d’Annemasse en raison de trop de problèmes en séance, mais sans qu’il n’y ait de bagarre ni de dégradation. Il promet que les places réservées ou achetées en avance au cinéma seront remboursées. Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale du cinéma français (FNCF), ne se dit pas inquiet et parle d' »épiphénomène ». Sur les 20 000 séances quotidiennes en France, 2 500 sont consacrées à la projection du film « Creed III » et sur toutes ces séances, on recense jusqu’à 30 cas où il y a eu des débordements, précise-t-il. Les commissariats locaux sont en charge des enquêtes.