Après un congrès mouvementé à Marseille, le Parti Socialiste a tenu son premier conseil national où les deux camps en désaccord ont de nouveau manifesté leur différence. Les tensions sont palpables entre les deux courants du parti qui peinent à trouver un terrain d’entente sur les orientations à prendre. Les débats ont été animés au conseil national où les membres ont exprimé leur opinion sur les enjeux politiques du moment. Malgré les efforts pour calmer les esprits et trouver des compromis, la situation reste tendue et la question de l’unité du parti reste en suspens.
La trêve entre les deux premiers responsables du Parti socialiste, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, s’est interrompue lors du premier Conseil national. Leur désaccord se porte sur la résolution adoptée en faveur de Bénédicte Taurine, candidate LFI dans l’élection partielle législative de l’Ariège que le parti socialiste a choisi de soutenir. Néanmoins, Nicolas Mayer-Rossignol ainsi que ses partisans ont voté contre cette décision et ont préféré soutenir Martine Froger, une candidate socialiste dissidente, ayant pour conséquence de ne pas leur permettre d’avoir de postes au sein de la direction nationale. Il s’agit d’une nouvelle division de la direction du parti socialiste entre pro et anti-Nupes, qui intervient un mois seulement après la tentative de conciliation entre les partisans d’Olivier Faure et ceux de Nicolas Mayer-Rossignol, désormais seul représentant de son courant politique au sein du parti. Les deux responsables avaient réussi à trouver un terrain d’entente pendant le Congrès de Marseille après plusieurs jours de dispute et d’accusations de fraude, mais cette trêve n’aura pas duré plus d’une trentaine de jours.