Aurélien Lopez-Liguori (membre du parti politique français RN) a proposé un amendement, où le but est de privilégier les entreprises européennes pour utiliser les images de vidéosurveillance, via des algorithmes, dans le cadre de la loi sur la préparation des Jeux olympiques. Cette mesure a été mise en place en réponse à des préoccupations concernant l’exploitation des images de vidéosurveillance et comment cela affecte la vie privée des individus. En accord avec cet amendement, les entreprises européennes seraient favorisées et auraient la priorité pour obtenir ces contrats. Bien que le choix semble être de nature protectionniste, il est considéré comme étant une mesure nécessaire pour préserver la sécurité et la vie privée des personnes.
Des députés écologistes, socialistes et « insoumis » ont exprimé leur indignation le 23 mars devant le parlement français, dénonce un grave précédent en raison de l’adoption d’un amendement controversé sur la loi relative à la préparation des Jeux olympiques de Paris. Cet amendement a été cosigné par des élus RN et MoDem, et sous-amendé par d’autres membres de la majorité. Le député d’extrême droite Aurélien Lopez-Liguori est le principal défenseur de cet amendement qui a été cosigné par le député de la majorité Philippe Latombe (MoDem) et le député Christophe Naegelen, du groupe indépendant Liot.
Le projet vise à privilégier l’utilisation d’entreprises européennes dans l’exploitation controversée d’images de vidéosurveillance via des algorithmes. Les élus Eric Bothorel (Renaissance), Vincent Thiébaut (Horizons) et Laurent Croizier (MoDem) ont tous sous-amendé l’amendement avant qu’il ne soit adopté sans que le gouvernement ne s’y oppose.
Le député écologiste Jérémie Iordanoff s’insurge contre l’adoption de l’amendement et demande sa suppression. Le groupe des députés socialistes a qualifié cette démarche d’escalier et non plus de rempart contre l’extrême droite. Ils dénoncent également sur Twitter cette décision. Les députés « insoumis » partagent la même opinion et déclarent que la majorité se perd.
Plus tard, le député Benjamin Lucas a dénoncé cet événement et l’a qualifié de point de bascule dans l’histoire du parlement français et de la République. Erwan Balanant du MoDem a déclaré comprendre l’émoi, ajoutant qu’il avait eu des doutes avant de voter. Les groupes d’étude sont censés faire avancer le sujet en question, et Balanant a donc ajouté que la question était pertinente.