Les adversaires du plan de stockage d’eau pour l’agriculture anticipent une participation de 15 000 à 30 000 protestataires. Pour les confronter, 3 200 membres des forces de l’ordre, dont des policiers et des gendarmes, ont été déployés.
Dans les Deux-Sèvres, une nouvelle manifestation contre les « bassines » est prévue ce samedi 25 mars. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, exprime ses inquiétudes sur franceinfo quant à une possible répétition des violences qui ont eu lieu cet automne. Le 29 octobre dernier, des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants à Sainte-Soline, près d’un chantier de réserve d’eau.
Christophe Béchu met en garde les manifestants: « Ne pas se mêler à des gens qui ne viennent pas pour contester des projets mais pour casser du flic, pour casser des forces de l’ordre, pour remettre en cause le système ». Selon le ministre, plus de 1000 casseurs seraient attendus, ce qui justifie « l’intensité du déploiement ». En effet, un dispositif de 3200 policiers et gendarmes est prévu dans les Deux-Sèvres ce samedi. Entre 15000 et 30000 manifestants sont attendus. Pendant la protestation, le ministre souhaite que les gens ne débordent pas en violence: « On peut s’opposer à des projets, on ne peut pas se comporter de cette manière ».
Concernant la question des bassines, Christophe Béchu affirme qu’il-ne s’agit pas d’une solution au dérèglement climatique ni d’un projet pour « remplir le jacuzzi des agriculteurs ». Selon lui, l’objectif est « d’assurer de la production agricole pour nous nourrir ». Le ministre rappelle également que lors de la manifestation à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), « le niveau des nappes déterminera ou non l’autorisation de prélever ». Il insiste sur le fait que ceci est prévu dans le projet: « Si les nappes ne sont pas remplies, il n’y aura pas d’autorisation de remplissage de la bassine ».