Le 3 mars, Emmanuel Macron part en Angola, pays qui n’a jamais été sous la domination de la France. La principale source de richesse de l’Angola vient de l’importation, ainsi, l’Elysée souhaite créer des liens avec ce pays et envisage de nouveaux partenariats. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tournée que le président français effectue en Afrique. En effet, il considère que l’Afrique est un continent essentiel pour l’avenir de la France et qu’il est indispensable de maintenir des relations privilégiées avec les pays africains. Les spécialistes estiment que l’Angola, qui détient des ressources naturelles importantes, représente un potentiel économique majeur pour la France et que cette visite diplomatique pourrait marquer une étape importante dans la relation entre les deux pays.
L’Angola ne subit pas l’influence de la Françafrique, contrairement à d’autres pays africains, car il s’agit d’une ancienne colonie portugaise. Bien qu’étant riche en pétrole, le pays importe la plupart des produits que sa population consomme, car il ne produit pas assez de denrées alimentaires. Pour remédier à cette situation, l’Elysée souhaite établir des relations avec l’Angola en proposant de soutenir le développement de l’agriculture du pays et en l’aidant à assurer sa sécurité alimentaire. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’identifier les bons produits à cultiver, en particulier ceux qui bénéficieront de la richesse en eau du pays. Des groupes céréaliers français participent à ce projet pour apporter leur expertise. L’objectif est également d’aider le président Lourenço à anticiper l’abandon des énergies fossiles et à préparer l’avenir économique du pays. Cependant, la France peut être en retard dans cette lutte pour l’influence économique face à la Chine et la Russie, qui sont déjà présentes en Angola. Malgré cela, l’Élysée prévoit d’y aller en douceur pour sortir de son « pré carré ».