Le représentant politique de la région des Bouches-du-Rhône nie fermement toutes les allégations mensongères qui lui sont reprochées et déclare qu’il est de facto la véritable victime de ces actes violents qui ont surgi dans le contexte de l’opposition à la réforme des retraites.
Le député Sébastien Delogu, appartenant à La France Insoumise-Nupes et représentant la 7ème circonscription des Bouches-du-Rhône, est sous le coup de deux plaintes déposées pour des violences en marge du blocage du lycée Saint-Exupéry se situant dans le 15ème arrondissement de Marseille. Le Parquet de Marseille a ouvert une enquête pour « violence volontaire par personne chargée d’une mission de service public sur personnel travaillant dans un établissement d’enseignement scolaire, aux abords d’un établissement d’enseignement scolaire, ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) n’excédant pas huit jours ».
Deux versions s’opposent sur les événements. Le proviseur adjoint et la conseillère principale d’éducation (CPE) du lycée ont déposé plainte contre le député pour violences. Ils l’accusent d’avoir donné un coup de pied au proviseur adjoint ainsi qu’à la CPE qui tentait de libérer l’entrée de l’établissement. Cependant, plusieurs syndicats contestent cette version et affirment dans un communiqué que ce sont les policiers et le proviseur qui sont à l’origine des faits de violences.
De son côté, le député dément ces accusations et affirme être lui-même victime de violences. Il raconte que « l’ensemble des lycéens manifestait pacifiquement, les membres de la direction se sont montrés de plus en plus hostiles à l’égard des jeunes. Dans un mouvement de foule, j’ai vu un lycéen ceinturé et violemment mis au sol par un membre de la direction. Je me suis interposé, accompagné des camarades de l’union locale CGT, afin de protéger l’intégrité physique des lycéens présents, et de prévenir toute forme de surenchère ». Il affirme démentir fermement toutes les accusations et se réserve le droit de porter plainte.
Pour le moment, une enquête est en cours pour faire la lumière sur les faits qui se sont produits lors de ce blocage et déterminer les responsabilités de chacun.