Depuis mai 2020, un individu âgé de 36 ans a été placé en détention pour une accusation d’espionnage. La raison de cette accusation est simple. En effet, il est soupçonné d’avoir utilisé un drone de loisirs afin de prendre des photographies de zones interdites. Cette affaire a pris une tournure compliquée pour l’individu, donc le sort est maintenant entre les mains de la justice. Le fait d’enfreindre les règles concernant les zones interdites n’est pas sans conséquence, et les infractions peuvent être très graves, ce qui est un sujet de préoccupation important. Il est donc important de laisser les autorités compétentes faire leur travail et de laisser la justice suivre son cours de manière impartiale.
Benjamin Brière est détenu en Iran depuis mai 2020, suite à des accusations d’espionnage. Le 15 février dernier, il a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui en appel. Pourtant, il est toujours maintenu en prison et sa famille et son avocat parlent d’une situation « totalement ubuesque ». En effet, la justice iranienne avait ordonné sa libération immédiate suite au verdict du procès, mais il n’a jamais été relâché. Depuis le 28 janvier, il est en grève de la faim. Il est maintenu à la prison de Vakilabad à Mashad, dans le nord-est du pays. Selon son avocat, Philippe Valent, il subit une violence psychologique inouïe ainsi que sa famille.
La sœur de Benjamin Brière, Blandine Brière, a déclaré à l’AFP qu’elle était « dans l’incompréhension totale » concernant la situation de son frère. Elle a ajouté que Benjamin était dans un ascenseur émotionnel. Elle n’a pas compris pourquoi la situation de son frère n’a pas été débloquée alors que la justice iranienne avait ordonné sa libération immédiate. La famille avait gardé la décision de justice dans le privé, espérant que Benjamin serait bientôt relâché.
Benjamin Brière est un touriste et a été arrêté en mai 2020 pour avoir pris des photographies de zones interdites avec un drone de loisirs dans un parc naturel. Six autres Français sont incarcérés en Iran. La France dénonce depuis longtemps une diplomatie des otages menée par le régime iranien. Toutefois, la chercheuse Fariba Adelkhah a voulu être libérée le 10 février.