Bien que le gouvernement ne semble pas abandonner la réforme des retraites, il est déjà en train de planifier les prochaines étapes, celles de la loi Travail, qui pourrait inclure des mesures pour apaiser les syndicats. Les détails exacts de ces mesures ne sont pas encore connus, mais il y a des spéculations selon lesquelles elles pourraient toucher plusieurs aspects de la vie professionnelle en France, tels que les conditions de travail et la protection sociale des travailleurs. Les représentants syndicaux ont salué cette annonce du gouvernement, mais certains restent sceptiques quant à l’ampleur des réformes proposées. En tout cas, il reste à voir comment cette nouvelle loi sera mise en œuvre et quelle sera son impact sur les travailleurs et la société en général.
Le gouvernement travaille actuellement sur une future loi Travail qui pourrait rencontrer l’approbation des syndicats. Cette initiative est perçue comme une contre-attaque en réponse à la tension causée par la réforme des retraites. Emmanuel Macron avait déjà opté pour cette stratégie après les manifestations des « Gilets jaunes », en initiant un Grand Débat. La future loi, appelée « plein emploi », reprendrait les demandes des syndicats, notamment l’instauration d’un compte épargne-temps universel pour tous les travailleurs. Cette mesure permettrait de prendre plus facilement des pauses ou de passer à temps partiel tout en conservant son compte. Cette proposition est une vieille revendication portée par la CFDT, qui préconise également la création d’une Banque du temps. Le gouvernement espère ainsi renouer le dialogue avec les syndicats, afin de réduire les tensions engendrées par la réforme des retraites.
La loi Travail viserait également à améliorer les conditions de travail, sujet qui n’a pas été suffisamment abordé lors des débats sur la réforme des retraites. Le gouvernement entend ainsi mieux articuler le travail avec la vie personnelle des travailleurs et envisage de renforcer les services de la petite enfance pour compenser la perte d’avantages liés aux trimestres de maternité. Pour les travailleurs seniors, la loi prévoirait un alourdissement des indemnités en cas de rupture conventionnelle pour les plus de 55 ans, afin de dissuader les employeurs de les licencier. Des expérimentations de la semaine de 35 heures sur quatre jours seraient également à l’étude.
Le gouvernement vise une adoption rapide de cette loi avant l’été, mais cette décision est risquée, car les syndicats pourraient ne pas accepter de revenir à la concertation aussi rapidement après le débat tendu sur la réforme des retraites.