Les scooters électriques sont un sujet de division et un référendum se tient dimanche à Paris sur l’opportunité d’interdire les scooters en libre-service
La France a décidé de relever l’âge minimum auquel les enfants peuvent utiliser des trottinettes électriques.
Le ministre des Transports Clément Beaune a déclaré à 20 Minutes qu’il serait porté à 14, contre 12 auparavant.
M. Beaune – a révélé un plan d’action national sur la réglementation des scooters électriques mercredi 29 mars et a déclaré que les amendes pour quiconque enfreindrait les règles passeraient de 35 € à 135 €.
Les trottinettes électriques sont un sujet de division en France.
Il y a environ 2,5 millions de personnes qui y trouvent un moyen de transport utile, selon le Fédération des professionnels de la micromobilité.
Mais d’autres sont préoccupés par la sécurité et la réglementation des scooters électriques, appelés. trottinettes électriques en français.
Dimanche 2 avril, Paris organise un référendum sur l’opportunité d’interdire les trottinettes électriques en libre-service.
M. Beaune a rejeté les suggestions selon lesquelles son annonce était liée à une tentative d’influencer le vote dans la capitale française.
« Je regrette beaucoup la façon dont le débat est caricaturé », a-t-il déclaré. « Ce vote, un premier en neuf ans, laisse peu de mystère sur son issue puisque la ville a déjà dit vouloir l’interdiction.
« Je trouve dommage qu’on écarte l’option choisie par beaucoup de villes, qui est : « garder [electric scooters], mais avec plus de règles ». Cela n’est pas proposé dans ce référendum binaire !
« Je suis juste un peu surpris qu’une ville qui compte 15 000 scooters en libre-service échoue et dise « nous n’avons pas d’autre solution que l’interdiction ».
« D’autant plus que cela ne résout pas le problème des scooters privés, qui sont de plus en plus nombreux. »
M. Beaune a indiqué que les entreprises fournissant des scooters électriques en libre-service signeraient mercredi une charte pour améliorer la sécurité des utilisateurs et respecter l’environnement, en garantissant une durée de vie des batteries de cinq ans et en rendant obligatoire leur recyclage en France.
Il intervient après qu’un projet de loi a été présenté aux sénateurs français, appelant à ce que les vélos et scooters électriques portent des plaques d’immatriculation.