L’attaque dans une ville près de Nantes a été qualifiée de lâche et d’inacceptable
Une enquête pénale a été ouverte après qu’un maire français ait fait incendier sa maison prétendument pour son soutien à un centre d’accueil pour demandeurs d’asile.
Yannick Morez – maire de Saint-Brevin-Les-Pins, à l’ouest de Nantes – a déclaré que l’attaque contre son domicile était « lâche et inacceptable ».
Sa propriété a été endommagée et deux voitures ont été détruites dans l’incendie, qui s’est produit vers 5 heures du matin mercredi 22 mars.
M. Morez a remercié les voisins de l’avoir alerté de l’incendie, qui, selon lui, avait évité « des conséquences plus dramatiques » pour lui et sa femme.
Sylvie Canovas-Lagarde, la procureure de Saint-Nazaire, a indiqué qu’une enquête pénale avait été ouverte.
Un expert en incendie avait visité la maison mercredi matin et, dans ses premières conclusions, avait exclu qu’il s’agissait d’un incendie accidentel, a ajouté Mme Canovas-Lagarde.
L’Association des maires de France (AMF) a partagé son soutien à M. Morez lors de l’attaque.
Soutien à Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins, cible d’actes inacceptables pic.twitter.com/OasKZpryk9
— AMF | maires de France (@l_amf) 22 mars 2023
M. Morez était parmi ceux qui soutenaient un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Saint-Brevin-Les-Pins.
Le maire a déclaré que lui et d’autres partisans du projet avaient été menacés – notamment sur les réseaux sociaux – à cause de leurs positions.
Lors d’une récente réunion du conseil, une motion de soutien a été adoptée pour ceux qui subissent « des actes d’intimidation de la part des opposants au projet et de leurs partisans extrémistes ».
Le mois dernier, il y a eu des affrontements entre partisans et opposants au projet lors d’une marche dans la ville.