Cela a contribué à l’augmentation des cas de Covid pendant deux semaines consécutives, mais le taux d’infection national reste faible
L’organisme français de santé publique a mis en évidence la montée d’une variante de Covid-19 qui est désormais la plus répandue dans le pays.
La variante – Omicron XBB – a contribué à l’augmentation des cas de Covid-19 deux semaines de suite, bien que le nombre réel d’infections reste faible à travers le pays.
Les cas sont concentrés en grande partie dans quelques départements, le taux d’incidence national restant faible.
Un rappel pour protéger les personnes les plus vulnérables contre la maladie a été publié, recommandant aux gens de recevoir des vaccins de rappel.
Des cas concentrés dans le nord de la France
Les départements actuels avec le plus grand nombre de cas de Covid-19 sont :
- Bas-Rhin (161,17 cas pour 100 000 habitants)
- Haut-Rhin (124,65 cas pour 100 000 habitants)
- Somme (104,89 cas pour 100 000 habitants)
- Nord (103,04 cas pour 100 000 habitants)
- Moselle (101.780 cas pour 100.000 habitants)
Les cas sont donc concentrés dans le nord et le nord-est du pays, avec des cas dans le reste de la France beaucoup plus faibles.
Les départements de l’Atlantique et du centre-sud ont généralement les taux d’infection les plus faibles, certains comptant moins de 30 cas pour 100 000 habitants.
Le taux d’incidence national – qui était généralement le critère clé des décisions de santé publique au plus fort de la pandémie – était de 70 nouveaux cas positifs pour 100 000 personnes entre le 13 et le 19 mars.
C’est 26 % de plus que la semaine précédente, mais douze fois moins que le chiffre de la même période de l’année précédente, lorsque le Covid-19 était déjà considéré comme une menace bien moindre qu’en 2020 et 2021.
Renforcer la protection des plus vulnérables
L’augmentation du nombre de cas s’inscrit dans le contexte de changements apportés à la taux de remboursement des tests Covid-19 et règles pour les infections à Covid-19réduisant respectivement le nombre de personnes testées et isolées lorsqu’elles sont positives, ce qui peut contribuer à la propagation du virus.
L’organisme de santé a réaffirmé ses appels aux plus vulnérables à l’infection pour qu’ils se protègent, le recours aux vaccinations de rappel – qui s’attaquent à Omicron et à ses variantes – restant très faible.
Au 20 mars, seuls 23,2 % des 60-79 ans et 25,9 % des 80 ans et plus avaient reçu le vaccin de rappel, qui est facultatif.