Fabrice Coudour, qui occupe le poste de secrétaire fédéral au sein de la CGT-FNME, la Fédération nationale des mines et de l’énergie, considère qu’il n’existe pas de problématiques concernant la médiation. La dixième journée de contestation face à la réforme des retraites a rassemblé 740 000 individus en France d’après le ministère de l’Intérieur, tandis que la CGT évalue ce chiffre à 2 millions de participants.
Fabrice Coudour, le secrétaire fédéral de la CGT-FNME (Fédération nationale des mines et de l’énergie), a réaffirmé mardi 28 mars dans l’Invité éco de 42mag.fr que la médiation pour la réforme des retraites est « clairement non ». Sa déclaration intervient alors que l’intersyndicale a proposé au gouvernement de nommer une médiation pour trouver une solution à la crise sociale, une suggestion que l’exécutif a refusée. Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a déclaré qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une médiation lorsque l’on pouvait discuter directement.
Selon Fabrice Coudour, la position de la CGT-FNME est claire depuis le début : pas de compromis, pas de médiation, pas de temps mort. Il ajoute que la seule solution pour eux est le retrait de la réforme des retraites, un point de départ pour toute discussion.
Malgré une baisse de la mobilisation lors de la 10e journée de protestation contre la réforme des retraites, Fabrice Coudour estime que le mouvement reste fort. Il souligne que la mobilisation est à un moment crucial et rappelle que le mouvement de grève dure depuis trois mois, ce qui n’était pas un sprint mais un marathon.
Fabrice Coudour note que le nombre de participants aux manifestations est légèrement inférieur, mais il y a plus de 180 piquets de grève installés sur le territoire, ce qui signifie que les salariés occupent leurs lieux de travail plutôt que de participer aux manifestations.
Il voit également une solidarité et une détermination accrues sur le terrain, avec une colère transformée en rage suite aux interventions du président et à la mise en place du 49.3. Fabrice Coudour souligne enfin l’engagement croissant des jeunes dans le mouvement : « On voit que les jeunes s’investissent aussi dans la bataille. Ce n’est pas un second souffle, cela vient s’ajouter. C’est un mouvement qui se renforce ».