Le 20 mars dernier, les membres de l’Assemblée nationale ont voté sur les deux motions de censure qui ont été déposées suite à la décision controversée d’Elisabeth Borne d’avoir recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer une réforme sans passer par un vote. Pour sauver le gouvernement, il aurait fallu réunir 287 voix. Malheureusement, la motion présentée par le groupe parlementaire indépendant Liot n’a réussi à récolter que 278 voix, ce qui a entrainé la chute du gouvernement. Cette situation a soulevé de nombreuses polémiques et débats quant à l’utilisation de l’article 49.3 et son impact sur le fonctionnement de la démocratie en France.
Le gouvernement d’Elisabeth Borne a été sauvé d’extrême justesse le lundi 20 mars à 18h48. Les députés de la Nupes avaient déjà prévu leurs écriteaux avec l’inscription « Rendez-vous dans la rue » dans l’hémicycle. Malgré cela, le gouvernement a échappé à la censure à neuf voix près. Les réactions dans les couloirs étaient sans surprise, avec une défaite pour l’opposition et un soulagement pour la majorité. Cela a marqué l’épilogue du jour le plus long pour le gouvernement.
Plusieurs députés de droite ont voté la censure, plus que prévu, mais pas assez pour faire tomber le gouvernement. Les roulements de tambour accompagnant l’entrée de la présidente de l’Assemblée ont accompagné l’arrivée de la Première ministre Elisabeth Borne au Palais Bourbon pour jouer sa place, lundi 20 mars. Les oppositions ont solennisé le mouvement avec l’entrée groupée des députés de la Nupes et une forte couverture médiatique pour les dissidents de la droite, qui pouvaient faire basculer l’Histoire. Le long défilé des pro et anti réforme a débuté à 16h04 et la Première ministre a conclu un peu avant 18h.