Lundi 20 mars à partir de 16 heures, l’Assemblée nationale discutera et votera deux motions de censure concernant l’utilisation du 49-3. C’est ce qu’a affirmé le journaliste Thierry Curtet sur place. Cette mesure controversée, qui permet l’adoption d’une loi sans vote, a suscité de nombreuses critiques de la part des parlementaires de l’opposition. La décision finale de l’Assemblée nationale concernant les motions de censure aura des répercussions importantes sur la gouvernance du pays. En effet, l’exécutif pourrait être fragilisé si l’une ou les deux motions sont adoptées. L’enjeu est donc de taille et la journée du lundi 20 mars sera décisive pour l’avenir de la politique en France.
Deux motions de censure doivent être votées à l’Assemblée nationale ce lundi 20 mars. Toutefois, le journaliste Thierry Curtet rapporte en direct de l’Assemblée nationale que « depuis quatre jours tous les députés estiment [qu’il y a] très peu de chance que l’une des deux motions de censure ne soit votée. » Pour que l’une des deux motions passe, il faudrait non seulement les voix de la gauche et du Rassemblement national, mais aussi celles des Républicains, ce qui semble très peu probable. En effet, sur les 61 députés Républicains, seuls de 10 à 15 d’entre eux pourraient voter cette motion, ce qui ne permettrait pas d’obtenir la majorité absolue de députés nécessaire à son adoption.
En cas d’échec des motions de censure, les recours au Conseil constitutionnel devraient être nombreux. La gauche a également déposé une demande de référendum d’initiative partagée (RIP). Si la demande est validée, cela déclenchera une période de neuf mois de procédure durant laquelle la loi pourra difficilement entrer en application.