Le paracétamol, l’aspirine, l’ibuprofène et les antidépresseurs peuvent tous être mortels pour les animaux de compagnie, a déclaré l’autorité sanitaire de l’Anses
Les propriétaires d’animaux ont été avertis de ne pas donner à leurs animaux des médicaments destinés à la consommation humaine.
Le paracétamol, l’aspirine, l’ibuprofène et les antidépresseurs peuvent tous être mortels pour les animaux de compagnie, selon l’agence de sécurité sanitaire Anses.
Le problème réside souvent dans les niveaux de dosage des pilules, a déclaré l’agence. Il a déclaré qu’il était facile de donner accidentellement une surdose à un animal de compagnie, car il a tendance à être beaucoup plus petit et plus léger qu’un humain adulte typique.
Cependant, le dosage n’est pas le seul problème.
« Même si vous adaptez la dose à la taille de l’animal, le risque d’intoxication existe toujours [because] ils n’ont pas le même métabolisme que les humains », a déclaré l’Anses.
« Les chats n’ont pas la bonne enzyme nécessaire pour digérer le paracétamol, alors que les chiens et autres animaux de compagnie en ont très peu.
« Le principe actif s’accumule donc dans le sang, et peut provoquer des effets indésirables. »
Donner ces médicaments aux animaux de compagnie peut être mortel, en particulier pour les chats. Même chez les grands animaux de compagnie, il peut causer de graves problèmes rénaux et hépatiques.
L’ibuprofène et l’aspirine ont également été associés à des « problèmes digestifs, rénaux et neurologiques, qui peuvent entraîner le coma et la mort », a déclaré Anses.
« En cas de doute, rendez-vous chez le vétérinaire »
L’Anses a expliqué qu’il ne faut pas donner aux animaux de compagnie des médicaments anti-anxiété et antidépresseurs destinés à l’homme, même par des propriétaires bien intentionnés qui craignent que leur animal soit triste ou anxieux.
Il a déclaré que les animaux de compagnie ne devraient consommer que des médicaments qu’un vétérinaire avait prescrits spécifiquement à cet animal.
En cas de doute, les propriétaires sont invités à consulter un vétérinaire.
Les vétérinaires peuvent prescrire des médicaments qui sont également utilisés pour les humains, mais ils le feront d’une manière adaptée à l’animal, en tenant compte de sa taille, de son état, de son poids, de son âge, de sa race et d’autres médicaments ou allergies.
Que se passe-t-il si mon animal de compagnie prend accidentellement des médicaments humains ?
Les propriétaires sont avertis de ne pas laisser de médicaments en vrac ou dans des zones où les animaux domestiques pourraient accidentellement les trouver et les manger. La meilleure chose à faire est de mettre les médicaments sous clé ou de les placer dans une armoire en hauteur que vos animaux de compagnie ne peuvent pas atteindre ou ouvrir.
Cependant, si votre animal prend accidentellement un médicament humain, ou s’il subit des effets secondaires inattendus et indésirables d’un médicament vétérinaire ou animal, vous devez :
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Alertez votre vétérinaire et emmenez votre animal de compagnie à la clinique vétérinaire ou à la clinique antipoison pour animaux la plus proche dès que possible
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Signalez le problème en ligne, sur le site national de pharmacovigilance vétérinaire
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Déposer un formulaire auprès du centre de pharmacovigilance vétérinaire de Lyon (CPVL). Les formulaires sont disponibles sur le site Web lié ci-dessus
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Signalez le problème au CPVL au 04 78 87 10 40.
Contrat responsabilité animalière
Depuis le 1er octobre 2022, les personnes adoptant ou achetant un animal de compagnie en France sont tenues de signer une contrat d’engagement et de connaissance (contrat d’engagement et de reconnaissance) pour montrer qu’ils comprennent les besoins, la responsabilité et l’engagement financier de posséder un animal.
Le changement est le résultat d’une loi de 2021 qui vise à lutter contre la maltraitance des animaux et à sensibiliser les propriétaires à leurs responsabilités envers leurs animaux de compagnie.
Chaque année, quelque 100 000 animaux de compagnie sont abandonnés en France, c’est pourquoi le gouvernement s’est récemment empressé de mettre en place des mesures pour dissuader les gens d’acheter ou d’adopter des animaux de manière impulsive.
Le contrat contient des informations sur les caractéristiques comportementales et physiologiques de l’animal, les coûts associés et les besoins. Il est nécessaire chaque fois que le propriétaire n’a pas possédé d’animal de compagnie de cette espèce auparavant, comme un chien ou un chat.
Il doit être fourni par l’ancien propriétaire de l’animal, l’éleveur, le vétérinaire ou le gestionnaire du centre de sauvetage des animaux sept jours avant que le nouveau propriétaire ne reçoive son animal. Cela permet une période de réflexion pour aider à prévenir les décisions irréfléchies. Le nouveau propriétaire doit le signer et s’engager à respecter les besoins de l’animal.
Il doit être spécifique à l’espèce animale mais ne doit pas être détaillé en ce qui concerne une race ou un animal particulier.
Vous pouvez trouver des exemples de contrats – s’appliquant à différentes espèces – en ligne en recherchant ‘contrat d’engagement et de connaissance exemple‘ ou similaire. Certains se trouvent au bas de cette page refuge SPA.
Sanctions pour maltraitance animale
Une personne reconnue coupable d’avoir maltraité un animal – par exemple en le privant de nourriture et d’eau ou en ne s’occupant pas de lui lorsqu’il est blessé – encourt une amende de 750 € et pourrait se faire retirer l’animal.
L’abandon d’un animal, quant à lui, est passible de trois ans de prison et de 45 000 € d’amende.
De plus, l’abandon d’un animal dans une situation où sa vie est en danger est passible de quatre ans de prison et de 60 000 € d’amende. Si l’abandon a entraîné la mort de l’animal, le responsable risque jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 € d’amende.
Vous pouvez en savoir plus sur les différentes infractions et peines liées aux animaux sur le site gouvernemental Service-public.fr, qui explique également comment vous pouvez signaler les mauvais traitements aux autorités compétentes.