On estime que la marque est 37% moins chère que les supermarchés français traditionnels
Le supermarché allemand à bas prix Aldi devrait ouvrir dix nouveaux magasins à travers la France dans les prochaines semaines.
Alors que les prix alimentaires continuent d’augmenter en mars, il espère offrir une alternative aux consommateurs français.
La chaîne compte déjà 1 300 magasins en France mais souhaite s’étendre à 1 900 d’ici la fin de la décennie. En revanche, Lidl compte plus de 1 500 magasins en France, Carrefour 3 440 et Intermarché 1 800.
Où sont les nouveaux magasins Aldi en France ?
Voici la liste des lieux et dates d’ouverture :
-
Kembs (Haut-Rhin), le 5 avril
-
Ronchamp (Haute-Saône), le 19 avril
-
Balan (Ardennes), 19 avril
-
Quesnoy (Nord), 26 avril
-
Tourcoing (Nord), le 17 mai
-
Mantes-la-Ville (Yvelines), le 17 mai
-
Beaurainville (Pas-de-Calais), le 24 mai
-
Saint-Amour (Jura), le 7 juin
-
Saint-Pierre-d’Oléron (Charente-Maritime), le 7 juin
-
Sevran (Seine-Saint-Denis), le 28 juin
Prix ’37% moins cher’
Les nouveaux magasins d’Aldi varieront en taille de 800 m² à 1 500 m², vendant toute la gamme de produits Aldi, y compris les produits alimentaires de marque propre et ceux de l’omniprésente «allée centrale», empilés avec tout, des pataugeoires aux machines à panini.
Sa stature de supermarché économique est bien connue, la chaîne employant un certain nombre de pratiques pour maintenir les coûts bas.
Parmi ceux-ci, le magasin utilise des produits de marque propre – environ 90% des aliments vendus sont des marques d’Aldi – aidant le magasin à être l’un des moins chers, quelle que soit la nation du magasin.
Le site d’information sur les consommateurs LSA estime que les achats chez Aldi sont environ 37 % inférieurs à ceux des supermarchés français traditionnels, la chaîne bénéficiant d’un afflux d’acheteurs, l’inflation continuant d’avoir un impact sur les habitudes d’achat des clients.
Les supermarchés français ont mis en place des mesures pour limiter l’inflation sur les produits populaires, mais pour beaucoup, cela ne suffit toujours pas à lutter contre la hausse des prix alimentaires, qui ont augmenté de 15,8 % au cours des 12 derniers mois selon l’agence française de statistiques Insee.