Le député communiste de Seine-Saint-Denis a exprimé mardi sur franceinfo la nécessité d’améliorer la situation actuelle des transports en vue des JO de Paris en 2024. Selon lui, une telle amélioration permettrait de faire face à une croissance de 20 % du trafic, qui est attendue en plein mois d’août. Il a ainsi appelé à des mesures concrètes visant à renforcer l’efficacité des transports en commun, afin que ces derniers soient en mesure de répondre aux besoins des nombreux visiteurs et athlètes qui se rendront dans la capitale pour cet événement majeur. Ce souci de l’efficacité des transports est en effet crucial pour garantir le succès et le bon déroulement des compétitions olympiques.
Le député communiste de Seine-Saint-Denis, Stéphane Peu, est inquiet quant à la capacité des transports en commun à acheminer les 10 millions de spectateurs attendus lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris. Bien que les infrastructures soient prêtes dans les délais impartis, les transports posent problème. Selon le député, il existe une insuffisance de coordination entre les différents acteurs comme la SNCF, la RATP, la région Île-de-France et l’État. Il déplore également la situation déjà catastrophique dans les transports de la région, sans les Jeux. Se référant à un délégué interministériel nommé par le ministre des Transports, Stéphane Peu espère que cela aidera à résoudre la situation. Il estime qu’il faut améliorer cette « situation dégradée » pour qu’elle soit capable d’absorber environ 20% de trafic supplémentaire en plein mois d’août sur les transports en commun pendant les Jeux.
Stéphane Peu dénonce également la pénurie de bus et de métros ainsi que les irrégularités sur les RER en ce moment. « On n’a jamais eu aussi peu de bus, aussi peu de métros, et autant d’irrégularités sur les RER qu’en ce moment, » a-t-il constaté. Selon lui, la candidature de Paris pour les Jeux olympiques avait parié sur les transports collectifs et il faut être prêt à relever ce défi.
Entre autres propositions pour améliorer la situation, le député communiste suggère de ne pas ouvrir les bus parisiens à la concurrence fin 2024, ce qui, selon lui, dégraderait les conditions d’embauche à la RATP. « Que l’on pense que c’est une bonne ou une mauvaise chose, avec mon co-rapporteur, on a un avis différent sur le sujet, mais on est unanime pour dire qu’il ne faut pas faire ça fin 2024 », a-t-il expliqué. Stéphane Peu appelle à reporter l’ouverture à la concurrence d’au moins 4 ans pour permettre au président de la RATP et aux salariés de la régie de transport de se mobiliser pleinement autour d’un bon accueil des JO 2024.