Un projet de législation présenté à la Chambre des députés a pour objectif de faciliter l’accès des citoyens français à leur licence de conduite plus vite et à un tarif plus abordable, en comparaison avec les 1 800 euros en moyenne actuellement requis. Les coûts pourraient poursuivre leur augmentation si les tarifs de l’essence demeurent élevés.
Comment faire en sorte que le permis de conduire soit plus simple, rapide et accessible ? De nos jours, son coût varie entre 2 000 et 3 000 euros dans certaines zones urbaines, ce qui constitue un obstacle majeur pour les candidats. La proposition de loi prévoit la mise en place d’une plateforme regroupant toutes les aides financières disponibles pour passer le permis de conduire. De plus, le compte personnel de formation, qui permet déjà de passer les permis B, C et D, serait étendu aux permis pour les voiturettes, les motos et les remorques.
La pénurie de moniteurs soulignée par la profession
Afin de diminuer le temps d’attente pour passer l’examen, actuellement de 53 jours en moyenne, la loi propose de former des agents publics pour qu’ils puissent devenir inspecteurs et examinateurs. Cependant, cette solution semble insuffisante pour un gérant d’auto-école, compte tenu des enjeux. Alain Mareschal estime qu’il y a une responsabilité en jeu : « Les examinateurs, si c’est n’importe qui, les examinent n’importe comment et on lance des dangers sur la route ». Pour une partie des professionnels du secteur, la pénurie de moniteurs dans les auto-écoles demeure le véritable problème, car elle allonge les délais pour suivre des leçons et obtenir son permis de conduire.