Le parquet de Bobigny a annoncé la mise en place d’une enquête pour vérifier les actes de violence volontaire sur une personne en charge de l’autorité publique. Cette enquête a pour objet d’élucider les circonstances qui ont conduit à cet acte délictueux. Les faits sont à l’étude afin de mener à bien une enquête minutieuse qui permettra d’établir les responsabilités de chacun. Des experts seront également sollicités pour examiner la situation de manière plus détaillée. Toutefois, l’affaire est en cours de traitement et il faudra patienter pour pouvoir disposer de tous les éléments nécessaires à la prise de décision finale.
Le député de La France insoumise Éric Coquerel est accusé de violence volontaire sur une personne dépositaire de l’autorité publique par un brigadier de police. Les faits se sont déroulés sur le site Veolia de Saint-Denis, où les policiers tentaient de débloquer un dépôt de camion-poubelle. Le député Éric Coquerel était présent sur les lieux avec son écharpe tricolore. Le policier a affirmé dans sa plainte que le député lui avait donné un coup de poing au visage : « Après avoir avancé puis reculé face à la résistance des manifestants, Eric Coquerel […] avait ses deux mains à hauteur du visage et poings fermés ». Le brigadier précise que ni lui ni Eric Coquerel ne pouvait chuter au sol ou être déséquilibré dans la mesure où tous deux étaient « très proches des autres personnes sur place ».
Le Parquet de Bobigny a ouvert une enquête, confiée à la sûreté territoriale, pour faire la lumière sur cette affaire. Dans un communiqué de presse diffusé depuis, Éric Coquerel se défend en expliquant qu’il était venu « en soutien aux éboueurs du garage Veolia » et qu’il avait été confronté dès son arrivée à des policiers repoussant vivement les manifestants en compagnie de son collègue Bastien Lachaud. Il a ajouté qu’il avait appris « avec stupeur qu’un policier aurait porté plainte contre moi » et a fermement démenti les accusations portées contre lui.
L’ITT (Incapacité temporaire de travail) du policier atteint huit jours. La situation est à suivre de près, afin d’en savoir plus sur ce qui s’est réellement passé sur le site Veolia de Saint-Denis lors de cette altercation entre le député Éric Coquerel et le policier.