François Patriat a exprimé son opinion selon laquelle Emmanuel Macron ne peut pas faire marche arrière sur sa réforme des retraites. Cette opinion est en opposition avec l’appel de l’intersyndicale à une journée de grève nationale qui mettra la France à l’arrêt le 7 mars prochain. Patriat affirme que la réforme est nécessaire pour assurer la pérennité du système de retraite français. Cependant, les syndicats soutiennent que cette réforme est injuste et pénalisera les travailleurs les plus vulnérables. La confrontation entre les deux camps s’intensifie alors que la date de la grève approche. Le gouvernement tente désespérément de trouver un compromis, mais les leaders syndicaux restent fermes dans leur position. Il est clair que la prochaine semaine sera cruciale pour l’avenir de la réforme des retraites en France.
François Patriat, président du groupe Renaissance au Sénat, a déclaré dans une interview lundi 6 mars sur franceinfo que, bien que la mobilisation sera grande mardi, il ne croit pas que « La France à l’arrêt » se produira. Il a également exprimé son désaccord envers les propos de certains opposants, y compris ceux de La France Insoumise, appelant à « mettre l’économie à genou ». Il estime que ce genre de déclarations est capable de remettre en péril tout ce qui a permis à la France de devenir attractive, de se réindustrialiser et de créer des emplois.
En ce qui concerne le projet de réforme des retraites d’Emmanuel Macron, François Patriat assure que « le président ne peut pas reculer » sur ce sujet, car reculer signifierait un mauvais coup pour les finances de la France. Il craint également que si la France est bloquée, cela ne fera qu’obérer les retraites des générations futures en ajoutant un déficit supplémentaire de 13,5 milliards d’euros par an et 150 milliards de déficit supplémentaire dans dix ans. Souvent, les défis peuvent paraître difficiles, mais c’est la réforme la plus courageuse, car elle considère l’intérêt commun plutôt que l’intérêt personnel.
Cependant, François Patriat estime que certains amendements, tels que le CDI « seniors » voté par la droite sénatoriale, ne pourront pas être pris en compte au cours de la commission mixte paritaire car ils ne font pas partie des amendements qui peuvent être considérés pour un projet de loi équilibré. Il a également exprimé son désaccord envers ceux qui déclarent que ces amendements sont plus rigoureux que ceux de l’opposition, affirmant que Républicains n’ont jamais présenté ces amendements, lorsqu’ils soumettaient des textes de loi pour la retraite à 65 ans.