Les représentants syndicaux ont exprimé leur intention de poursuivre la mobilisation dans les rues jusqu’au 26 mars, moment où le projet de réforme des retraites sera examiné. Il est important pour eux de maintenir la pression pour faire entendre leur opposition à cette réforme. Le temps qui reste avant l’examen de ce texte est donc cruciale pour les syndicats, qui comptent mobiliser un maximum de personnes pour manifester contre le projet de réforme. Ils espèrent ainsi peser sur les décisions qui seront prises lors de l’examen de ce texte. En résumé, le temps qui leur est imparti avant l’examen de cette réforme leur est précieux, et ils comptent bien en profiter pour ne rien lâcher dans leur opposition à cette réforme.
Le gouvernement français a soumis un projet de réforme des retraites au parlement, qui a jusqu’au 26 mars pour l’examiner. L’article 7 du projet de loi, adopté par le Sénat dans la nuit du 8 au 9 mars, prévoit le recul de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. Le Sénat a jusqu’au dimanche 12 mars pour finir l’examen du texte. Le gouvernement souhaite que la réforme soit votée dans son ensemble.
Cependant, l’intersyndicale ne se décourage pas et dénonce le silence d’Emmanuel Macron dans une lettre adressée au président, affirmant que cette absence de réponse constitue un grave problème démocratique. Les syndicats ont appelé à la mobilisation le samedi 11 mars avec des grèves et des manifestations prévues pour le mercredi 15 mars. Ce jour-là, la CMP, la commission mixte paritaire, réunira sept députés et sept sénateurs de tous bords. Si un accord est trouvé, la réforme sera votée par le Sénat et l’Assemblée le 16 mars et le texte sera adopté. Cependant, si aucun accord n’est trouvé, le gouvernement juge que sa majorité est trop fragile et pourrait avoir recours à l’article 49.3.