Le lundi 20 mars dernier, la motion transpartisane qui avait été déposée vendredi après l’utilisation du 49-3, a malheureusement manqué de neuf voix. Suite à cela, la réforme des retraites est devenue définitivement adoptée. Ces chiffres montrent que l’opposition n’a pas réussi à rassembler ses troupes pour faire face à cette mesure gouvernementale. Il est donc à craindre que les conséquences de cette réforme soient très contraignantes pour les retraités en France. Cette décision est en effet un signe de l’acceptation et de la soumission de la population face aux mesures prises par le gouvernement en matière de retraites. Des voix ont néanmoins manifesté leur désaccord face à cette décision, prônant pour une autre solution, mais cela n’a pas été suffisant pour renverser la situation.
Le lundi 20 mars, à l’Assemblée nationale, neuf voix ont manqué pour que la réforme des retraites soit rejetée de manière majoritaire. Les membres de la Nupes ont alors brandi des pancartes et ont appelé à manifester dans la rue. En revanche, dans la majorité, c’est le soulagement. Éric Woerth, député Renaissance de l’Oise, a souligné : « Il y a une majorité au Sénat sur laquelle on peut s’appuyer, il y a une majorité à l’Assemblée« .
Plus tôt dans l’après-midi, Charles de Courson a lancé les discussions sur la motion de censure déposée par son groupe. Par la suite, chaque groupe a cherché à marquer les esprits. Elisabeth Borne, très remontée, a défendu à la tribune le bien-fondé de la réforme.
Néanmoins, si la réforme est adoptée, l’opposition a d’ores et déjà annoncé un recours au Conseil constitutionnel. Pour sa part, le député de la Marne a déploré le fait que les membres de l’Assemblée n’aient pas voté et a déclaré : « Le courage, le respect des institutions, le respect de vos engagements auraient dû conduire au vote. Nous voulions voter, même les groupes de la majorité voulaient voter. Ce vote, vous l’auriez très probablement perdu, mais c’est la règle en démocratie« .