Le débat sur la réforme des retraites est actuellement en cours au Sénat et a abouti au vote de la suppression de cinq régimes spéciaux, qui s’appliquaient à des catégories professionnelles spécifiques. Ainsi, désormais, le projet de réforme s’attaque à l’instauration d’un « index senior », qui suscite des avis partagés aussi bien au sein de la droite que de la gauche. Cette mesure est au centre des débats et soulève des interrogations quant à son application et à son impact sur les générations futures de retraités.
Le Sénat français a voté samedi 4 mars la fin progressive des régimes spéciaux de retraite pour la RATP, les industries électriques et gazières, les clercs de notaire, la Banque de France et le Conseil économique social et environnemental. Cette mesure, qui a suscité de fortes réactions, est l’une des plus sensibles de la réforme des retraites en cours. La droite souhaite compléter cette réforme par une dose de capitalisation dans le système de retraite français, tandis que le Sénat a demandé une étude sur la question.
En outre, le Sénat s’est penché sur la question de l' »index sénior », qui obligerait certaines entreprises à indiquer leur taux d’emploi des plus de 55 ans. Bien que cette mesure ait été rejetée mi-février par l’Assemblée nationale, elle continue de diviser à droite comme à gauche. Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, explique que le système de retraite se compose de trois étages : la répartition, les complémentaires et un étage supplémentaire par capitalisation.