Le gouvernement a fait preuve de force en adoptant une mesure controversée le jeudi 16 mars dernier, ce qui a eu pour effet de galvaniser les partis d’opposition. Ces derniers se sont ainsi trouvés remotivés à agir. Dans une première, un député de centre-droit a déposé une motion de censure, qui présente un danger bien plus important pour la majorité en place que les autres prises de position critiquant la décision gouvernementale.
Élisabeth Borne a engagé la responsabilité du gouvernement grâce à l’article 49-3, provoquant des réactions fortes de la part de l’opposition. Pendant que la ministre prononçait son discours, les opposants ont quitté l’hémicycle et ont commencé à lancer des menaces, telles que des motions de censure, qui pourraient faire tomber le texte et renverser le gouvernement. Marine Le Pen a quant à elle déclaré que Borne aurait dû démissionner étant donné le constat d’échec majeur que représente cette situation.
Le Rassemblement national a déjà annoncé son intention de porter une motion de censure. Cependant, la motion transpartisane portée par le groupe d’indépendants LIOT inquiète particulièrement le gouvernement car elle pourrait faire consensus et rallier des députés de tout bord. Charles de Courson, député LIOT de la Marne, a averti que « le pays se déchirerait » s’ils utilisaient cette motion.
Certains députés maintiennent le suspense quant à leur choix, tandis que d’autres ont déjà annoncé leur décision.