Le gouvernement travaille actuellement à la mise en place d’un plan d’action national qui doit réglementer l’utilisation des trottinettes, ainsi que celle des trottinettes électriques. Cette initiative vise à protéger les usagers de la route, qu’ils soient piétons ou conducteurs, et à prévenir les accidents. En effet, l’utilisation croissante de ces engins de mobilité urbaine pose de nombreux problèmes de sécurité et de respect des règles de circulation, notamment en ville. Le gouvernement souhaite donc mettre en place des mesures claires et précises pour encadrer l’utilisation de ces engins, avec l’objectif de garantir une utilisation responsable et sûre pour tous.
Les trottinettes en libre-service sont un sujet de débat récurrent en France. Les usagers de ces engins peuvent être dangereux alors qu’ils slaloment entre les passants sur les trottoirs, en étant parfois distraits par leur téléphone. Les accidents survenus à cause de ces trottinettes sont de plus en plus nombreux. Dans cette optique, le gouvernement français souhaite généraliser des mesures pour encadrer leur usage dans tout le pays.
Parmi les mesures proposées, l’âge minimum pour rouler sur une trottinette pourrait passer de 12 à 14 ou même 16 ans. À Paris, il est déjà obligatoire de scanner sa pièce d’identité pour accéder aux trottinettes en libre-service, et le gouvernement souhaiterait étendre cette mesure à tout le pays. En outre, le gouvernement envisage de rendre obligatoire un numéro d’identification pour faciliter les contrôles, ainsi que l’installation de clignotants. Les opérateurs doivent aussi rechercher des moyens pour améliorer la durée de vie des batteries des trottinettes et rendre le stationnement moins anarchique.
Un référendum doit avoir lieu en avril à Paris pour décider de l’avenir de ces trottinettes en libre-service. Les passants également rencontrés à Marseille ont l’opinion favorable quant à cette nouvelle réglementation et espèrent qu’elle contribuera à éviter les accidents. Un jeune homme a déclaré : « Si ça permet d’éviter des accidents, je ne suis pas contre ».