Il y a 320 manifestations prévues dans l’ensemble de la France. Les autorités chargées des renseignements territoriaux à Paris prévoient une mobilisation de 40 000 à 70 000 personnes.
Pour la neuvième journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites en France, entre 600 000 et 800 000 manifestants sont attendus le jeudi 23 mars. Cette information provient d’une note des renseignements territoriaux consultée par Franceinfo. Les renseignements craignent des débordements dans une dizaine de villes, notamment à Paris, Lyon, Nantes, Rennes, Lille ou encore Caen. Trois-cent-vingt actions sont annoncées partout en France et l’on attend entre 40 000 et 70 000 personnes mobilisées à Paris.
Selon la note des renseignements, des gilets jaunes et des éléments radicaux seront présents dans le cortège parisien. Les organisations syndicales s’inquiètent d’une possible flambée de violence dans leur sillage. Les renseignements redoutent également la participation de jeunes perturbateurs, de gilets jaunes ou de militants contestataires d’ultragauche à Lyon et à Nantes, ainsi que dans plusieurs villes de France. Les renseignements estiment que 400 personnes de mouvance contestataire s’en prendront aux magasins du centre-ville de Rennes.
À Lille, la présence de 400 militants d’ultragauche en tête de cortège pourrait provoquer les forces de l’ordre. Les villes de Dijon, Grenoble, Nancy, Le Puy-en-Velay, Chambéry, Metz, Mulhouse, Gap, Pau et Auch sont aussi citées dans la note des renseignements territoriaux. En particulier, des personnes encagoulées pourraient s’en prendre aux forces de l’ordre et aux banques à Angers et Caen.
En conclusion, les renseignements territoriaux craignent une forte participation de jeunes perturbateurs, de gilets jaunes et de militants contestataires d’ultragauche pour cette neuvième journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Ils estiment également que la violence pourrait paralyser la bonne marche de la démonstration. Les villes de Paris, Lyon, Nantes, Rennes, Lille ou encore Caen sont particulièrement visées par ces craintes.