Le mercredi 15 mars est une journée importante pour les opposants à la réforme des retraites, car ils vont organiser la huitième journée de mobilisation. Mais ce n’est pas seulement dans la rue que les choses vont bouger. À la commission mixte paritaire, les députés et les sénateurs vont devoir travailler ensemble pour élaborer une version commune du texte. Si un accord est trouvé, ce texte sera soumis au vote au Sénat le lendemain, puis à l’Assemblée nationale. Les enjeux de cette journée décisive sont énormes et nombreux sont ceux qui espèrent que la réforme sera finalement abandonnée. C’est en tout cas ce que nous explique le journaliste Guillaume Daret, qui suit de près l’actualité politique française.
La Première ministre, Élisabeth Borne, doit rencontrer des parlementaires en vue du vote du texte de la réforme des retraites. Selon le journaliste Guillaume Daret, « un cadre de la majorité » lui a confié que « les portables et les calculatrices vont sérieusement chauffer dans les jours qui viennent » car le gouvernement ne sait pas encore s’il dispose d’une majorité pour voter sa réforme.
Éviter le 49.3
Tous les regards sont tournés vers les Républicains, mais selon Guillaume Daret, « il n’est pas certain que ça suffise ». En coulisses, Élisabeth Borne a cependant assuré ne pas vouloir utiliser le 49.3, qui serait « une forme d’aveu d’échec ». Cependant, si le vote se joue à deux ou trois voix près, il est difficile de penser qu’elle prendra le risque d’un vote.