Ce lundi 13 mars, les « 4 Vérités » de France 2 accueilleront Ségolène Royal, qui a été ministre de l’Ecologie par le passé. La personnalité engagée est attendue au tournant par les animateurs, qui poseront sans aucun doute des questions pointues sur les problématiques écologiques actuelles. Ce sera pour elle l’occasion de s’exprimer sur les mesures à prendre pour protéger l’environnement, mais également de donner son avis sur les politiques menées actuellement. Les téléspectateurs auront ainsi la chance d’en savoir un peu plus sur les idées et les propositions de cette figure politique. L’interview sera également l’occasion pour elle de présenter son engagement actif dans des associations et des projets en lien avec l’écologie, qui lui tiennent à coeur. Bref, une interview à ne pas manquer pour tous ceux qui s’intéressent de près aux enjeux environnementaux.
Ségolène Royal, ancienne ministre de l’écologie et candidate malheureuse à la présidentielle de 2007, sort un livre intitulé « Refusez la cruauté du monde ! Le temps d’aimer est venu » aux Éditions du Rocher le 15 mars. Sur France 2, lors des « 4 Vérités » du 13 mars, elle explique les raisons de ce titre alarmant : « Il y a une accumulation de chocs depuis des années, puisqu’il y a une destruction systématique, avec la mondialisation financière et la loi féroce du profit immédiat, de ce qui fait le modèle français, notre solidarité, notre sécurité sociale ».
Dans cet ouvrage, elle s’attaque également à la réforme des retraites et souligne son manque de considération pour le modèle social français. Selon elle, cette réforme a été élaborée avec « cruauté » et représente une « grave crise démocratique ». Elle précise que la défense du modèle social ainsi que la lutte contre le déclassement sont en jeu dans cette bataille. Elle propose de sortir de cette situation par un référendum, qu’elle considère comme étant une alternative viable. « On en sort, je pense, par un référendum. Le gouvernement ne veut pas, mais dans la Constitution, il y a un référendum d’initiative partagée, qui existe. Il doit être signé par un cinquième des membres du Parlement, appuyés par un dixième des électeurs inscrits », a déclaré l’ancienne ministre de l’Ecologie.