Ce jeudi, les membres du Sénat entament l’examen du projet de loi relatif à la réforme des retraites. Selon Guillaume Gontard, sénateur écologiste, la fin des débats doit impérativement se faire avant le 12 mars à minuit. Il estime que si cette échéance n’est pas respectée, ce sera la faute du gouvernement. Toutefois, il ne s’agit pas seulement d’une question de temps, puisqu’il y a des enjeux de fond sur lesquels les sénateurs devront se pencher. Entre autres, il sera question de l’âge de départ à la retraite, de la prise en compte de la pénibilité et de la situation des travailleurs précaires. Ces sujets épineux seront abordés lors de discussions qui s’annoncent animées et qui pourraient faire évoluer le projet initial du gouvernement.
Les sénateurs français ont entamé ce jeudi l’examen du projet de loi sur la réforme des retraites, qui a déjà été approuvé par l’Assemblée nationale. Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère et président du groupe écologiste, solidarité et territoires au Sénat, a déclaré que si le projet de loi n’est pas achevé avant minuit le 12 mars, cela relèverait de la responsabilité du gouvernement. Le sénateur souhaite un débat « riche, serein, évidemment apaisé » car il y a « un vrai choix de société derrière ces discussions », explique-t-il.
Le Sénat a déposé plus de 4 700 amendements, soit quatre fois moins que l’Assemblée nationale. Malgré cela, Gérard Larcher, président du Sénat, se tient prêt à accélérer la procédure pour aller au bout du texte en utilisant les articles 38 et 42 du règlement, contrairement à l’Assemblée nationale. Mais le sénateur regrette que la majorité sénatoriale soit devenue « le bras armé du gouvernement ».
L’index des seniors dans les entreprises, rejeté par les députés, refait son apparition avec l’aide de la majorité sénatoriale. Gontard rappelle que le Sénat est une chambre différente et que les débats doivent se dérouler différemment. « Il n’y a pas un seul amendement qui n’a pas de sens », affirme quant à lui Gérard Larcher.