Sur les ondes de France Inter, la vice-présidente du Sénat a exprimé son souhait de retarder le vote de l’article 7. Celui-ci prévoit de repousser l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. La raison de cet appel est de donner davantage de force au mouvement social qui se prépare à manifester le 7 mars prochain. En effet, en retardant le vote, le gouvernement pourrait faire preuve d’une certaine écoute envers les revendications des citoyens. Cette volonté de dialogue et de concertation est plus que nécessaire dans un contexte de mécontentement social et de grèves. Il est donc important de prendre en considération les différentes composantes de la société pour avancer vers un avenir plus serein.
La vice-présidente du Sénat, Laurence Rossignol, a exprimé sa ferme opposition à la réforme des retraites proposée par le gouvernement en affirmant sur France Inter, samedi 4 mars, que « nous ferons tout ce que nous pouvons pour empêcher cette réforme d’être adoptée ». Le projet de loi du gouvernement est examiné au palais du Luxembourg depuis cette semaine. Les sénateurs socialistes, écologistes et communistes ont adopté une stratégie visant à retarder l’article 7, qui reporte le recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. Ils espèrent que ce vote n’aura pas lieu avant la manifestation du 7 mars, pour donner au mouvement social la force de continuer.
La gauche cherche également à empêcher que ce projet de loi soit adopté et mis en œuvre, en déposant entre 2 500 et 2 800 amendements. Leur objectif est de dénoncer ce texte et de faire en sorte qu’il soit rejeté en utilisant leur pouvoir de parole, leur droit d’amendements et leur capacité à défendre leurs convictions dans le Sénat. Laurence Rossignol promet de « rien lâcher » pour défendre les retraites.
L’ancienne ministre socialiste soutient l’Intersyndicale, qui prévoit une nouvelle journée de mobilisation mardi. Elle apprécie « l’unité syndicale exceptionnelle dans cette affaire » et estime qu’il y a de bonnes raisons pour que le mouvement se poursuive. Elle souligne que le gouvernement doit être à l’écoute des manifestants, car le coût démocratique et social du passage en force sera très lourd à payer. Selon elle, Emmanuel Macron ne sera peut-être plus candidat à l’élection présidentielle de 2027, mais la force politique autour de lui a probablement l’intention de lui survivre.