Tesla a récemment fait savoir qu’elle a l’intention de construire une gigantesque usine dans le nord du Mexique. Cette nouvelle a été accueillie avec grand enthousiasme dans le pays. Le coût de ce projet est estimé à au moins cinq milliards de dollars. Cette décision de la célèbre entreprise de voitures électriques Tesla est un véritable coup de pouce pour l’économie mexicaine, car elle permettra à de nombreux travailleurs de bénéficier d’opportunités d’emploi. Cela contribuera également à stimuler la croissance économique de la région et à renforcer la position du Mexique sur la scène internationale en tant que lieu d’investissement attrayant. Cette nouvelle usine devrait également renforcer la présence de Tesla sur le marché automobile, ce qui est très prometteur pour l’avenir de l’entreprise. On peut constater que cette annonce positive de Tesla aura des effets bénéfiques à de nombreux niveaux.
Le patron de Tesla, Elon Musk, a confirmé l’ouverture prochaine d’une « giga-factory » dans le nord du Mexique, à Monterrey. Cette méga-usine devrait produire un million de véhicules électriques par an, avec un investissement total allant jusqu’à dix milliards de dollars. La localisation de cette usine proche des États-Unis s’inscrit dans la tendance du « nearshoring », qui consiste à rapprocher les centres de production des marchés de consommation.
Cette annonce a suscité un grand intérêt de la part des milieux économiques et des médias au Mexique. La directrice de l’Institut mexicain pour la compétitivité, Valeria Moy, estime que cette décision pourrait redorer le blason du « made in Mexico » car le pays figure déjà dans le top 5 des exportateurs automobiles. Elle pense que « l’arrivée de Tesla dote le Mexique d’un attrait particulier, plus que n’importe quelle autre entreprise automobile qui a investi récemment dans notre pays ».
La tendance à la délocalisation de proximité bénéficie grandement au Mexique, surtout dans le contexte actuel, d’après Luis Miguel González, directeur du quotidien El Economista. Il explique que « à partir du nouvel accord de libre-échange entre le Mexique, les États-Unis et le Canada, et surtout à partir de la dégradation des relations entre Washington et la Chine, il est beaucoup plus avantageux pour les entreprises américaines d’ouvrir des usines dans des régions proches, comme au Mexique ».
La main-d’œuvre qualifiée est également un argument de poids pour les fabricants automobiles. Au Mexique, une kyrielle de fabricants automobiles ont ouvert des usines au cours des trente dernières années, en particulier dans le nord du pays, où les travailleurs sont spécialisés. Valeria Moy explique que « cela permet aux fabricants automobiles d’accélérer leurs opérations, en profitant d’une main-d’œuvre spécialisée qui existe déjà sur place ».
Cependant, le manque d’eau chronique dans la région pourrait poser un obstacle pour Tesla. Luis Miguel González souligne que « le nord du Mexique ne dispose pas de ressources naturelles, en particulier l’eau, pour garantir un développement industriel à long terme ». Les économistes estiment que des politiques publiques doivent être mises en place pour que le « made in Mexico » puisse continuer à se développer dans l’avenir.