Après le refus de l’Allemagne la semaine dernière, certains ministres européens se retrouvent à Strasbourg pour exprimer leur opposition à cette mesure. Cette décision a été considérée comme une « faute » du point de vue environnemental par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, lors de son interview sur franceinfo. Les ministres présents lors de cette réunion prévoient de discuter des conséquences écologiques d’une telle mesure et de proposer des alternatives plus durables. Ils remettent également en question la pertinence de l’option choisie, affirmant que celle-ci aura un impact négatif sur l’environnement, alors que d’autres solutions sont envisageables. La discussion est donc en cours pour trouver des solutions viables et écologiquement durables pour les pays de l’Union européenne.
Des ministres européens qui sont réticents à l’interdiction de la vente des voitures à moteur thermique en 2035 se sont rencontrés à Strasbourg. Alors que l’Allemagne avait déjà approuvé ce texte en octobre, ils ont refusé de voter pour lui la semaine dernière. Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire a appelé à ne pas décaler cet objectif, soulignant que la France doit être en tête du combat climatique.
Bruno Le Maire a également affirmé que l’interdiction de la vente des voitures thermiques à partir de 2035 était une faute environnementale et économique. Il a expliqué que la Chine avait à peu près cinq à dix ans d’avance sur les voitures électriques, et que la France devait investir massivement dans les batteries et les véhicules électriques pour rattraper son retard.
Le ministre a également déclaré que la France ne pouvait pas reculer sur l’objectif de passage aux voitures électriques alors qu’il y avait une urgence climatique. Il a plaidé pour les constructeurs Renault et Stellantis, qui ont déjà fait le choix de basculer vers l’électrique, en ajoutant qu’un compromis ouvrant la voie aux véhicules à la fois à batterie et aux « e-fuels » était incohérent économiquement et dangereux industriellement.