En Europe, le secteur automobile enregistre une augmentation de ses ventes de voitures neuves. Ce mois de février marque la septième période de hausse consécutive des immatriculations dans cette industrie. Cette dynamique positive témoigne du dynamisme du marché des voitures en Europe, où les consommateurs continuent d’investir dans des véhicules neufs. Malgré un contexte économique difficile, le secteur automobile parvient à maintenir une croissance régulière, avec une augmentation des ventes de voitures à chaque mois qui passe. Cette tendance est sans aucun doute à surveiller pour les observateurs du marché automobile européen, et devrait continuer à se consolider dans les mois à venir.
Les ventes d’automobiles repartent en Europe malgré l’inflation, selon l’association des constructeurs européens d’automobiles. Le mois dernier, plus de 800 000 immatriculations ont été enregistrées, soit une augmentation de 11% par rapport à l’année précédente. Ce rebond est en partie dû à la reprise de l’activité en Chine, ce qui a résolu en partie les problèmes logistiques liés à la production de voitures neuves. Les ventes de véhicules électriques sont en hausse grâce à des subventions d’État, mais les moteurs diesel sont en recul. Les voitures à essence continuent de dominer le marché avec près de 40% des ventes.
Volkswagen est le constructeur qui profite le plus de cette reprise des ventes, représentant à lui seul un quart des ventes en Europe. Toutes les marques du groupe, notamment Audi et Porsche, ont également connu des augmentations significatives de ventes en Europe. Renault a également vu ses ventes augmenter grâce à la popularité de sa marque Dacia, qui offre des voitures à petits prix en période d’inflation élevée. Toyota est également un gagnant de cette reprise des ventes.
Cependant, Stellantis, le deuxième constructeur automobile européen, peut être déçu par les mauvais résultats de Citroën. Le groupe Volkswagen annonce un investissement de 180 milliards d’euros dans la production de cellules de batteries électriques au cours des cinq prochaines années afin de maintenir son avance sur le marché automobile européen. Malgré ce rebond des ventes, il est encore loin des niveaux d’avant la pandémie de COVID-19.