Après les actes de vandalisme survenus le 23 mars, le nombre de personnes inculpées est aujourd’hui de quatre. Tous les suspects ont été inculpés pour leur implication présumée dans ces actes de destruction. Les autorités ont lancé une vaste enquête pour identifier les responsables de ces dommages causés à la propriété publique et privée. Les dégradations ont choqué la communauté locale et de nombreuses personnes ont condamné publiquement les auteurs de ces actes criminels. Les autorités ont pris des mesures pour assurer la sécurité et le maintien de l’ordre dans la ville.
Le parquet a annoncé, samedi 1er avril, que trois nouvelles personnes ont été mises en examen dans le cadre de l’enquête concernant l’incendie de la porte de la mairie de Bordeaux, survenu lors d’une manifestation contre la réforme des retraites le 23 mars dernier. Les trois hommes, âgés de 19 à 37 ans, ont été arrêtés après plusieurs auditions de témoins et grâce à l’exploitation d’images de vidéosurveillance. L’un d’eux, déjà connu pour avoir dégradé la mairie de Tours en janvier, a été placé en détention provisoire. Il a été mis en examen pour « dégradation de bien public par substance incendiaire en réunion » et « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou de dégradations de biens ». Au total, son casier judiciaire présente 21 condamnations. Pour les deux autres, seul le deuxième chef d’accusation a été retenu et ils sont tous deux placés sous contrôle judiciaire. Plus tôt, une personne de 27 ans avait déjà été mise en examen pour « incendie volontaire » après les dégradations commises.