Mardi dernier, le parlementaire représentant la région du Nord a été réadmis parmi ses camarades du parti La France insoumise, après avoir été suspendu pendant quatre mois en raison d’une condamnation pour actes de violence envers son ancienne compagne.
La France insoumise (LFI) a décidé de réintégrer Adrien Quatennens au sein du groupe parlementaire, après une suspension de quatre mois consécutive à une condamnation pour violences conjugales. La décision a été annoncée le 13 avril par le vice-président du groupe, Alexis Corbière, sur Public Sénat. Cependant, Adrien Quatennens ne fera pas partie de l’intergroupe de la coalition de gauche.
Le vote lors du scrutin secret qui a eu lieu mardi pour déterminer le retour de Quatennens au sein du groupe LFI n’a pas été révélé par les députés, dont Alexis Corbière. La décision de réintégrer l’ancien député a été jugée « inacceptable » par le Parti socialiste. Alexis Corbière a répondu en défendant la décision prise, tout en reconnaissant qu’elle nécessite peut-être de poursuivre les discussions.
Sandrine Rousseau, députée écologiste, a estimé sur RTL qu’Adrien Quatennens aurait dû démissionner. Elle a souligné que pendant les quatre mois où il siégeait parmi les non-inscrits, il n’a pas respecté la seule sanction imposée par LFI, qui était de se taire, puisqu’il a pris la parole à plusieurs reprises dans l’hémicycle.
Une autre figure de LFI, François Ruffin, a rappelé sur France Info qu’il avait toujours été favorable à ce qu’Adrien Quatennens prenne « une année sabbatique ». Selon lui, une traversée du désert ne fait de mal à personne, et il a voté en conséquence lors du scrutin secret.