Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a récemment déclaré qu’il n’acceptera plus la présence de zones à défendre (ZAD) sur le territoire français. Dans une interview accordée au « Journal du Dimanche » le week-end dernier, il a annoncé la création d’une cellule juridique dédiée, dont le rôle sera de prévenir les éventuelles contestations légales émanant des militants et activistes. Selon le ministre, cette mesure est nécessaire pour empêcher la mise en place de ZAD, qui perturbent l’ordre public et engendrent des tensions sociales. Le gouvernement souhaite ainsi renforcer la sécurité et garantir la protection des citoyens et des infrastructures publiques.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré dans une interview exclusive accordée au JDD dimanche que plus aucune zone à défendre ne sera établie sur le territoire français, en réponse aux violents affrontements ayant eu lieu la semaine passée entre les forces de l’ordre et les opposants au projet de méga-bassines à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Pour atteindre cet objectif, le ministre a annoncé qu’une cellule anti-ZAD sera mise en place au sein du ministère de l’Intérieur, composée de cinq juristes dont la mission sera d’accompagner les préfets dans les recours juridiques visant à empêcher la création de zones à défendre. Cette cellule devrait être opérationnelle à partir du 1er septembre. Il y a actuellement une trentaine de projets contestés sur le territoire, tels que le chantier de l’autoroute entre Toulouse et Castres, l’extension de l’aéroport de Lille ou encore des lignes TGV. Suite aux événements de Sainte-Soline, Gérald Darmanin a demandé la dissolution du mouvement « Les Soulèvements de la Terre », organisateur de la manifestation. Le ministre a également déclaré qu’il entreprendrait la même démarche pour Defco (Défense Collective), un mouvement de Rennes en Ille-et-Vilaine qui appelle au soulèvement.